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Fillières : le snack-bar La Fricadelle fait de la résistance 

Idéalement située au milieu de ce village de 519 âmes, « La Fricadelle » perpétue la tradition du lieu de convivialité villageoise. Malgré une clientèle fidèle et l’organisation d’événements à thème, les gérants font face à un essoufflement de la fréquentation locale.

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La Fricadelle pourrait aisément prétendre au titre du snack le plus belge du Pays-Haut. « On y trouve tous les produits traditionnels d’une friterie belge », souligne la gérante, Sandrine Terrien. « Et toutes nos frites sont fraîches ! »

Originaire d’Allondrelle mais vivant à Fillières depuis 15 ans, la patronne a repris l’ancien café il y a près de cinq ans pour tenter l’aventure du commerce de proximité. Accompagnée de son mari Jérôme, de ses filles Ophélie, 11 ans, et Annabelle, 16 ans, et avec le soutien de ses beaux-parents Chou et Pépé, Sandrine ouvre au public tous les jours, sauf le lundi, de 10h à 14h et de 17h à 22h30 et jusqu’à 2h du matin le samedi soir. Malgré les soirées à thème qu’elle organise régulièrement, la commerçante constate un essoufflement de la fréquentation locale et notamment des anciens.

Un équilibre précaire

« Ce sont les jeunes qui viennent ici… Pour jouer à la belote, aux fléchettes et taper les cartes. On les aime beaucoup d’ailleurs », sourit-elle. Jérôme, lui, après ses heures de travail effectuées en Belgique, gère l’association « Les Spartiates » pour tous les fondus de fléchettes. Le snack étant le QG de ces sportifs en herbe, ils s’y réunissent régulièrement pour des parties endiablées.

Mais si on garde le sourire à La Fricadelle , ce n’est pas sans prendre en compte les difficultés liées à ce type d’activité en milieu rural. Malgré une clientèle fidèle et la générosité de la gérante, le snack vend moins de 100 kg de frites par semaine, ce qui est trop faible pour assurer le fonctionnement de l’établissement. « On essaie de proposer des soirées à thème sans pour autant porter nuisance au voisinage. C’est un équilibre délicat, notamment pour l’utilisation de la terrasse , reconnaît Sandrine. Nous avons succédé à la Bonne Fillières et au café Chez Nana et pour l’instant, nous tenons toujours bon ».

Au milieu du XXe siècle, il y avait encore plusieurs cafés au village, essentiellement établis dans la Grand’rue, et qui offraient tous un revenu substantiel à leurs patrons. Mais les temps ont bien changé et La Fricadelle se bat aujourd’hui au jour le jour pour tenir la distance. Jérôme se souvient notamment de deux concerts qu’il a organisés, dont l’un n’a malheureusement attiré que 15 personnes… Pas suffisant, toutefois, pour empêcher Sandrine Terrien et sa famille de nourrir de nouveaux espoirs pour leur snack.

Une bonne viande bien de chez nous !

Réputés pour leur viande de qualité et leur production locale, Jean et Murielle Schmitt vendent en direct des produits du terroir.

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Installée depuis trois ans dans la Grand’rue, à l’emplacement d’une ancienne écurie à vaches, la famille Schmitt se consacre corps et âme à la production et la vente de produits frais. Ainsi, on vient de loin pour récupérer une pièce de bœuf, de veau mais aussi de porc ou des volailles de choix, toutes estampillées « Saveurs paysannes ».

Les œufs et les pommes de terre sont également réputés puisque produits juste derrière l’enseigne. Jean Schmitt, dont la famille réside à Fillières depuis trois générations, dispose une centaine d’hectares. Les trois-quarts sont consacrés à la pâture. « Aujourd’hui, une exploitation a beaucoup de mal à survivre sans une vente directe au public », reconnaît-il. Et Murielle d’ajouter : « Originaire des Vosges, j’ai très vite adopté Fillières où les habitants m’ont tout de suite acceptée. Je travaille avec mon mari et me consacre à la vente et à la gestion de notre volaille élevée en plein air ».

Le couple est reconnaissant envers les habitants du village qui contribuent à la réussite de l’activité. Avec onze autres exploitants, Jean participe également à l’association « Emplettes paysannes » qui propose de faire une commande de produits frais sur Internet, avant de les retirer auprès du producteur.

Faites vos jeux…

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Le comité des fêtes organise une grande soirée jeux de société en partenariat avec La Caverne des gobelins. Celle-ci se déroulera samedi 27 février, à partir de 15h, à l’Espace communal et culturel. De 15h à 18h, la journée sera consacrée aux plus jeunes joueurs, accompagnés d’un adulte de préférence. À partir de 17h, elle s’adressera aux joueurs plus expérimentés.

Restauration et buvette sont prévues sur place.

Un village rural où la jeunesse est reine

Fillières et ses 519 habitants, dont 14 nouveaux foyers en 2015, multiplie les actions pour le mieux vivre ensemble, l’incontournable fête de la sorcière, le musée campagnard et les projets pour les jeunes.

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Fillières, petit village rural de 519 habitants, construit le vivre ensemble en tenant compte des différences et des diversités. Francis Herbays, maire de la commune, l’a démontré devant une assemblée bien fournie à la cérémonie des vœux de nouvelle année. « L e conseil municipal demeure attaché à cette réception qui a le privilège de rassembler les citoyens pour un moment convivial et d’échanger avec les personnalités présentes. Grâce aux efforts conjugués et bénévoles des membres de l’équipe, la cérémonie de ce soir ne coûte que 200 € à la commune », a tenu à préciser le premier magistrat.

Un conseil municipal des jeunes

L’école de Fillières, associée à celle de Ville-au-Montois, est un maillon important dans la petite localité. Elle accueille 72 enfants, dont 29 en maternelle. Un jardin intergénérationnel y est en cours de réalisation. Avec l’aide de leurs aînés, les enfants vont réaliser des plantations diverses dans leur cour. Le centre de loisirs fonctionne à plein régime 3 semaines en été. Les ados, eux, ont bénéficié d’une semaine sous la tente en août.

Le périscolaire se met en place, il représente un coût de 118 000 € sur les 147 000 € d’investissement réalisés en 2015. Un conseil municipal a vu le jour, 7 ont été élus avec une parité respectée, 4 filles et 3 garçons. Ambre, maire élue, était présente, entourée de son équipe et de ses deux adjointes, Jade et Louise. Dans son discours, qu’elle avait soigneusement préparé, elle a affirmé son engagement pour deux ans, avec pour objectif « des idées pour les loisirs et la sécurité dans un premier temps et plus tard pour le développement durable et le respect de la nature, primordial pour le village situé en pleine forêt ».

Il existe 9 associations, dont une nouvelle, le kick-boxing. Des soirées jeux innovantes sont organisées.

Le musée campagnard se modernise et le comité des fêtes multiplie les activités : le marché de Noël, le 14-Juillet et la Fête de la sorcière qui a connu un grand succès en juin 2015. Pour 2016, il est prévu d’y intégrer un marché du terroir. La population est composée d’un tiers d’enfants. Le village a accueilli 14 nouveaux foyers en 2015.


Date de création : 10/01/2016 : 11:48
Dernière modification : 04/02/2016 : 08:27
Catégorie : - Revue de Presse
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