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Municipalité

 

Fillières : les ambitieux projets des jeunes élus

Des idées, des projets, ambitieux pour certains, le conseil municipal des jeunes en regorge, mais encore faut-il les mettre à exécution, et là c’est une autre paire de manches.


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Élus en juin 2018 pour deux ans, Thomas, Margot, Méline, Philippine et Ilyes, moyenne d’âge 10 ans, se sont retrouvés salle du conseil municipal pour une réunion de travail. À l’ordre du jour : trouver un créneau commun où ces conseillers en culotte courte pourraient se réunir ponctuellement. Cette première décision s’est avérée fort compliquée tant ces élus sont surbookés, entre sport et autres rendez-vous.

Engagement et ponctualité

Valérie et Nadège sont les deux conseillères municipales qui les chapeautent : « Nous avons eu plusieurs conseils depuis votre élection, d’abord en septembre puis début novembre. Celui-ci a été annulé faute de participants. Vous vous êtes présentés en tant que candidats, vous avez été élus donc investis par vos camarades, vous vous devez de tenir vos engagements, en respectant dans un premier temps vos rendez-vous, en arrivant à l’heure si possible et surtout, en arrivant à une réunion comme aujourd’hui en ayant travaillé sur vos projets. »

 

Après cette mise au point, place aux souhaits des élus.

Profession de foi

C’est Philippine, élue maire, qui s’y colle : « Nous avons pensé réaliser des cabanes à insectes et les installer à divers endroits du village. Nous avons un budget de 1 000 € que nous devons gérer au mieux. Notre deuxième projet serait d’organiser une randonnée autour de Fillières, ouverte à tous les enfants.

Nous aimerions aussi aider les personnes âgées en participant peut-être à la distribution des colis de Noël ou en les invitant à un goûter préparé par nos soins. »

Pour une commune propre

« On trouve souvent des crottes de chien sur les trottoirs et devant l’école, explique Thomas, aussi on veut faire installer un panneau à ces endroits. »

Un projet auquel tient tout particulièrement Margot : avoir une balançoire sur l’aire de jeux. Reste à savoir si le budget suit.

Conseil municipal

Le deuxième conseil municipal des jeunes de Fillières a été élu en juin. Le 2 juillet a eu lieu l’élection du maire : Philippine Bevot, élève de 6e. Elle est entourée de Margot Ball, 1re adjointe et élève de CM2, d’Ilyes Bévot, 2e  adjoint et élève de 6e , de Méline Clesse et de Thomas Dietsch.





AGRICULTURE

PHOTOS. Murville : à la naissance de l’eau-de-vie

Dans le local rue Jeanne-d’Arc, à Murville, les premiers litres de mirabelle sont sortis. C’est une bonne année, les fruits sont abondants et les trois alambics fonctionnent à toute vapeur. « Le calendrier est pratiquement plein, il est important de réserver », précise Patrick Letscher, secondé par Jean-François Munier, de la SARL Aliorme, de Fillières. « Les matières sont portées à ébullition au gaz. Nous procédons en deux étapes. D’abord la cuisson au bain-marie d’où sortira le flegme ; ensuite, nous recuisons l’alcool pour le descendre à 60 degrés. » Il n’y a plus de privilèges, tout le monde a le droit de distiller et l’atelier s’occupe de toutes les déclarations. Environ 600 litres de fruits sont traités quotidiennement, pour recueillir environ 60 litres d'alcool. Les inscriptions sont prises au local jusqu’au 15 décembre (sauf samedi et dimanche), de 7h à 18h, ou par téléphone au 06 13 15 32 85 en laissant un message.


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La distillation bat son plein


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Dans le local rue Jeanne-d’Arc, les premiers litres de mirabelle sont sortis. C’est une bonne année, les fruits sont abondants et les trois alambics fonctionnent à toute vapeur. « Le calendrier est pratiquement plein, il est important de réserver », précise Patrick Letscher, secondé par Jean-François Munier, de la SARL Aliorme, de Fillières.
« Les matières sont portées à ébullition au gaz. Nous procédons en deux étapes. D’abord la cuisson au bain-marie d’où sortira le flegme ; ensuite, nous recuisons l’alcool pour le descendre à 60 degrés. » Il n’y a plus de privilèges, tout le monde a le droit de distiller et l’atelier s’occupe de toutes les déclarations.
 
Les inscriptions sont prises au local jusqu’au 15 décembre (sauf samedi et dimanche), de 7h à 18h, ou par téléphone au 06 13 15 32 85 en laissant un message.

Fillières : Lucas Frantz a reçu son diplôme d’honneur de porte-drapeau


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A 26 ans, Lucas Frantz a reçu son diplôme d’honneur de porte-drapeau à l’occasion du centenaire de l’Armistice, à la Nécropole nationale de Fillières. « Je ressens un grand sentiment de fierté. »

C’est à la Nécropole nationale de Fillières, où reposent 687 soldats que Lucas Frantz, voltigeur de métier, âgé de 26 ans, a reçu son diplôme d’honneur de porte-drapeau.

Vous aviez à peine vingt ans lorsque vous vous êtes engagé comme porte-drapeau au sein des anciens combattants de Fillières. Quelle était votre motivation ?

 

Lucas FRANTZ  : « Cela a été un concours de circonstances, j’ai toujours été passionné par l’histoire et tout particulièrement les guerres qui ont secoué la France. Il y a cinq ans, lors d’une commémoration à Fillières, il se trouve qu’un des deux porte-drapeaux était absent. Serge Brissette, le président de la section des anciens combattants, m’avait demandé de le remplacer au pied levé, ce que j’ai accepté. »

« Un moment incroyable »

Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez tenu ce drapeau pour la première fois ?

« Une grande émotion, mais surtout un immense honneur d’avoir eu ce privilège car pour moi, ce drapeau représente la mémoire de tous ceux qui ont donné leur vie pour nous. Cela a été un moment incroyable car j’ai toujours pensé que seul un ancien combattant pouvait avoir le privilège de porter un drapeau. Or, non, les anciens combattants ont mis en place un statut de sympathisant qui permet à un civil de porter un drapeau. J’ai depuis quelques années ma carte d’adhérent à la section AMC de Fillières. »

Qu’induit cette fonction de porte-drapeau ?

« A la demande du président des anciens combattants, j’assiste aux défilés officiels, aux cérémonies aux monuments aux Morts, aux offices religieux et aux obsèques. »

Qu’éprouvez-vous lors du salut ?

« Un grand sentiment de fierté, je suis fier de porter haut la mémoire de tous ceux qui sont morts pour nous, pour notre liberté.

Je le fais surtout pour qu’on n’oublie jamais combien la paix est fragile et qu’il nous faut la préserver. C’est avant tout un devoir de mémoire, comprendre comment l’homme en arrive à tuer son prochain, comprendre pour que cela n’arrive plus. »

Le porte-drapeau, quèsaco ?

Le porte-drapeau est chargé d’arborer le drapeau tricolore lors des manifestations commémoratives nationales, une mission hautement symbolique puisqu’elle permet d’afficher les valeurs de la République et ainsi de rendre hommage au nom de la Nation Française aux combattants et aux disparus. Il est chargé de porter l’emblème de la Nation ce qui requiert dignité et constance. A ce titre, il constitue un élément indispensable du bon déroulement d’une cérémonie.


Tout un village pavoisé pour ne pas oublier


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Fillières, près de Longwy, a sa nécropole nationale pour se rappeler l’horreur de la guerre. Il y a également les noms des soldats et civils morts pour la France. Et au-delà, un sens certain du patriotisme. Depuis une vingtaine d’années, l’association des anciens combattants et le comité des fêtes ont décidé de pavoiser les maisons du drapeau français.

« Des femmes du village ont réalisé les premiers. Nous avions acheté du tissu. Ensuite, nous nous sommes procuré 25 drapeaux. Les habitants ont signé un papier indiquant qu’ils acceptaient de les poser devant chez eux. C’est pour montrer que le village est patriotique », précise Serge Brissette, président de l’association des anciens combattants.

Il y en a donc une cinquantaine dans la localité. À chaque commémoration, le matin même, le bleu-blanc-rouge est hissé sur de nombreuses habitations.

Ce sera évidemment le cas ce dimanche pour le centenaire de l’Armistice. Des maisons, mais aussi les bâtiments communaux, seront tricolores. Et un défilé sera organisé, suivi de discours. À 11h, les cloches de l’église sonneront pendant onze minutes pour célébrer le centième anniversaire de la fin de la Grande Guerre. Et, comme le patriotisme se transmet aux jeunes générations, Lucas Frantz, 19 ans, recevra ce matin un diplôme d’honneur : il est porte-drapeau depuis quatre ans. Entre-temps, Serge Brissette aura sollicité les habitants en vendant des bleuets, pour les œuvres des anciens combattants. Parce qu’il ne faut pas oublier.


Date de création : 04/12/2018 : 07:29
Dernière modification : 04/12/2018 : 08:06
Catégorie : - Revue de Presse
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