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Les bons débarras du vide-greniers

C’est sans regret que les cousines se sont séparées des jouets qui ont bercé leur enfance.  Photo RL.

La brocante ou plutôt le vide-greniers, organisé par l’association Solidarité Gadiobé a connu une affluence en demi-teinte. Beaucoup de flâneurs, peu d’acheteurs, la crise est passée par là.

Une fois les premiers acheteurs venus, des initiés venus aux aurores pour dénicher la pièce rare, les badauds se sont succédé. Néanmoins, certains ont réussi à trouver leur bonheur dans le bric à brac des vendeurs. Serge, collectionneur dans son enfance, a renoué avec ce hobby en découvrant la diversité des muselets de champagne. « Cela a commencé lorsque j’ai découvert un muselet qui portait le même nom que moi, du coup j’ai commencé à faire attention. Depuis, j’ai toute la série et je continue. Je trouve que c’est beau, c’est une collection qui ne prend pas beaucoup de place. J’en ai seulement 420, comme je viens de commencer. J’essaie de faire quelques brocantes. J’ai un budget de 10 à 15 €, et puis il faut avoir l’œil et surtout savoir les mémoriser pour éviter de les racheter ».

L’évolution des brocantes

Elles sont allées voir les tatas, les cousines, papy et mamie afin de récolter le plus d’objets possibles à vendre, Laurie et Annabelle ont malgré leur jeune âge le goût du commerce et de la suite dans les idées. « Nous avons décidé de participer à cette brocante, un peu pour voir comment ça se passe, nous débarrasser de tous les jouets et les jeux qui ne nous intéressent plus et pour nous faire des sous ».

« Les brocantes ne sont plus ce qu’elles étaient », soupirait Serge, un autre brocanteur. « O n ne trouve plus rien d’intéressant, les gens vendent de tout mais surtout des vêtements qu’ils ne portent plus, des objets dont ils ne servent plus. Cela tient plutôt à un vide-greniers qu’à une brocante. Quelque fois, on arrive encore à trouver de belles pièces mais cela devient de plus en plus rare ».

Petit déjeuner à l’école : une leçon goûteuse

Raté en raison d’un lever tardif ou encore pris à la hâte, le petit déjeuner reste pourtant l’un des repas essentiels de la journée. L’Instance locale gérontologique de coordination de Villerupt est intervenue auprès des écoliers.

Un bon petit déjeuner permet d’éviter les baisses d’attention et surtout la fringale.  Photo RL

Le petit déjeuner, première collation de la journée, va permettre de tenir le coup, de garder toute son attention durant la matinée, d’emmagasiner toutes les leçons dispensées par le professeur. C’est pourquoi, il est essentiel.

Dans le cadre de l’information Les petits déjeuners à l’école, l’Instance locale gérontologique de coordination de Villerupt (ILGC) est partie en campagne dans les écoles environnantes.

L’école de Fillières et tout particulièrement la classe de CP-CE1 a donc accueilli les bénévoles de l’association pour une leçon de petit déjeuner.

Louisette, Marie-Thérèse Solange et les deux Joëlle sont arrivées leurs paniers remplis à ras bord de bonnes choses : jus de fruit, lait, céréales, raisins secs, tranches de brioche, jambon sans oublier des œufs, des yaourts et divers fruits, des mets appétissants destinés à séduire les petits. C’est aussi l’occasion pour les élèves d’apprendre que le petit déjeuner ne se résume pas à un verre de lait pris à la hâte accompagné d’un biscuit. Non, ce repas reste avant tout un moment privilégié où l’on prend le temps de recharger ses batteries en prévision de la longue journée, partagée entre apprentissage et jeux avec les copains, une journée qui va pomper toute l’énergie et afin d’éviter justement ces coups de pompe, rien de tel que des protéines, des glucides.

Louisette et ses amies dévoilent aux enfants une recette type : «  Il peut se composer d’une boisson lactée, lait demi-écrémé froid ou chaud, ou d’un chocolat, d’un morceau de pain tartiné de beurre, de confiture, de fromage ou de jambon. Ou d’un bol de céréales avec du lait accompagné d’un fruit ou d’un jus de fruit. Si vous n’aimez pas le lait, celui-ci peut être remplacé par un produit laitier simple comme le yaourt, le fromage blanc », expliquent les bénévoles.

Des enfants repus

Les mamies ont rappelé que ce moment de la journée était indispensable car il évite la fringale de la fin de matinée.

Les enfants ont ensuite été invités à se rapprocher de la table et à composer leur repas tout en respectant les règles énoncées par les bénévoles de l’Instance locale gérontologique de coordination. Lait, céréales, fromages sans oublier les fruits ont été savourés avec un réel plaisir, certains se sont même resservis à trois reprises.

Après s’être régalés, les enfants repus ont reçu chacun un petit pense-bête qu’ils pourront consulter à loisir afin de ne pas oublier cette succulente leçon.

Anciens combattants : un jeune porte-drapeau

L’Association des mutilés, combattants et victimes de guerre, reste une association dynamique et entreprenante, gardienne du devoir de mémoire.  Photo RL

Après une minute de silence en mémoire de leurs camarades disparus, Serge Brissette, président de l’Association des mutilés, combattants et victimes de guerre, a donné la parole à Gilbert Bosso, le secrétaire pour dévoiler le bilan moral. Celui-ci a rappelé que l’association avait effectué 14 sorties de drapeaux au cours de l’année 2011 pour assister à différentes cérémonies officielles ainsi qu’aux funérailles d’anciens combattants. «  Nous étions 22 adhérents lors de notre précédente assemblée générale du 8 mai 2011, nous sommes aujourd’hui 24, dont 1 TOE (opérations extérieures), 14 AFN (Anciens combattants d’Afrique du Nord), 8 veuves. Nous avons participé à trois cérémonies officielles : 8 mai 2011, 22 août et 11 novembre. Le montant de nos actions sociales est de 513, 24 € et se décompose de la façon suivante, 73 € pour Noël de Joie, 11 colis de Noël, frais de déplacement pour 21 sorties sans oublier 3 repas offerts lors du 8 mai 2011. »

Noël Drouet, l’actuel trésorier, a présenté un bilan clair et précis de l’association, bilan qui s’avère positif et qui reçoit le quitus des deux commissaires aux comptes.

Un nouveau trésorier

Serge Brissette annonce le retrait de Noël Drouet de sa fonction de trésorier qu’il occupait depuis 35 ans, pour des raisons de santé : «  C’est Michel Lenoir qui reprend la fonction, précise-t-il, Noël reste pour sa part vice-président et porte-drapeau de l’association. À savoir, précise Serge Brissette, que nous avons depuis peu un jeune homme Lucas Franz, qui fera fonction de porte-drapeau. »

En questions diverses, les intervenants reviennent sur le voyage à Colombey qui s’est très bien passé, Gilbert Bosso propose d’envisager une sortie à la Clairière de Rothondes où il est possible de voir le wagon de l’armistice ainsi qu’un très beau musée sur la guerre 14-18. Francis Herbays, maire de Fillières, remercie l’association pour le devoir de mémoire qu’ils entretiennent et s’étonne de l’augmentation des adhérents : «  Vous êtes une association dynamique qui participe activement à toutes les manifestations patriotiques mais aussi communales. Vous collaborez aussi à un gros travail qui se trouve être la commémoration des 10 ans de la bataille de Fillières. »

Dans les questions diverses, le pavoisement du village a été aussi abordé. À savoir que plus d’une vingtaine de drapeaux tricolores flottaient sur les maisons en ce 8 mai 2012 : «  Une chose rare, a remarqué le maire dans un village. »

Les artistes s’invitent au muséeLes toiles seront visibles tous les week-ends du mois de mai   ainsi que les jours fériés de 14 h à 18 h.  Photo RL

Depuis quelques années, le musée campagnard de Fillières, mémoire inestimable du patrimoine agricole, ouvre ses portes à des artistes locaux. Après une absence de plus de deux ans, ce sont les époux Podda, Antoine et Marie- Paule qui ouvrent le bal des artistes avec plus d’une quarantaine de toiles accrochées aux cimaises du musée. Originaires de Laix, ces deux artistes ont, après des années de travail, décidé de s’adonner à la peinture. Paysages de vacances et scènes rupestres pour Antoine, fleurs et nature morte pour Marie-Paule, chacun d’eux trouve son plaisir dans la réalisation d’huiles colorées et vivantes. Une passion commune qu’ils partagent dorénavant avec leurs petits-enfants, Enzo et Fabio. Chaque jour qui passe les retrouve devant la toile, Antoine dans la cuisine, aussitôt le repas terminé, Marie- Paule, les après-midi dans sa véranda : « Pas question de peindre le soir, dit-elle, à 20 h, il n’y a plus personne à l’appel. » Travail de la terre, l’Ardèche, le Pont Du Diable, les Oliviers, Le champ de lavande, Antoine invite au voyage sous le soleil de l’Ardèche, un coin de ciel bleu qui réchauffe la campagne lorraine de même que leur bonne humeur et leur gentillesse.
 

Date de création : 13/05/2012 : 16:25
Dernière modification : 09/09/2012 : 08:29
Catégorie : - Revue de Presse
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