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Municipalité

 

La saison des peintres est ouverte

Après quatre années d’absence, Marie-France Lenoir expose au musée campagnard plus d’une vingtaine de toiles champêtres.  Photo RL

Depuis de nombreuses années, le comité des Hasseus de Lorraine offre aux artistes locaux la possibilité de présenter leurs œuvres.

Pour cela, un seul impératif : être en harmonie avec le thème du musée, à savoir le monde rural.

Aujourd’hui, et ce, pour les trois week-ends à venir, c’est Marie-France Lenoir, artiste résidant à Fillières, qui a accroché une vingtaine de toiles aux cimaises du musée campagnard.

Modeste, cette artiste joue du pinceau avec finesse et, dans une société où il faut affronter tant de problèmes et de soucis quotidiens, elle réussit à créer, à travers sa lorgnette, son propre univers dans lequel la nature est toujours célébrée avec beaucoup de justesse.

Ayant grandi au sein d’une famille dans laquelle chacun s’essayait à l’art du dessin et de la peinture, Marie-France Lenoir succombe à son tour et prend des cours de peinture dans une école de Metz afin d’acquérir les bases de cet art et de donner libre cours à sa créativité.

Huile ou acrylique, elle concocte elle-même ses couleurs, ses huiles dans le secret de son atelier, ajoute jaune d’œuf et pigments, affine au fil des années sa technique et se laisse porter par son imagination. Le trait est fin, les effets subtils, les nuances colorées infinies. Sa peinture lui ressemble, touchante et élégante.

Ses œuvres sont à découvrir au musée campagnard de Fillières aux heures d’ouverture.

Moto contre auto : un blessé à Bréhain

La moto a été littéralement coupée en deux !  Photo Samir KACEF
Un accident de la circulation s’est produit hier vers 10h45 sur le ban de la commune de Bréhain-la-Ville. Un motocycliste circulant sur la dangereuse RD 27, reliant Bréhain à Fillières, a été victime d’une collision avec une voiture, peu après le pont de chemin de fer, là où la visibilité est mauvaise avec une chaussée rétrécie. Le deux roues a été littéralement coupé en deux au niveau du guidon et de la roue avant. Sur place, les sapeurs-pompiers de Villerupt et de Longwy et le médecin du Samu 54, ont prodigué les premiers soins à la victime. Le motocycliste a été dirigé à l’hôpital de Mont-Saint-Martin. La conductrice de la voiture légère n’a quant à elle pas été blessée.

A la découverte de soi

Plus qu’un divertissement, le théâtre est un outil de développement personnel. Le stage proposé par Jacky Gerodel à la Bonne Fillières Événements a convaincu les participants. Plus qu'un divertissement,le théâtre est un outil de développement personnel qui peut permettre à chacun d'en retirer des bénéfices tant personnels que professionnel. Le stage proposé par Jacky Gerodel à la Bonne Fillières Evénements a convaincu les participants

Le théâtre, un bon moyen pour se découvrir et se dévoiler. Un autre stage devrait se tenir dans le courant du mois de mai. Photo RL

Le théâtre, c’est apprendre à exprimer des émotions, à les faire vivre aux autres. C’est aussi apprendre à s’exprimer tout court. Organisé par la Compagnie Top Zone, le stage de théâtre a répondu aux attentes de chacun des participants.

L’intitulé de ce premier stage, "découvrir et se perfectionner dans l’art théâtral" , se déclinait en deux parties. Une formule découverte, dont l’objectif était d’initier aux jeux de scène, a permis aux stagiaires d’avoir une approche des pratiques théâtrales, des techniques de bases, des codes. La formule de perfectionnement qui a suivi s’adressait plus particulièrement à des personnes déjà initiées, mais désireuses de rencontrer de nouvelles méthodes d’apprentissage.

« Donner une boîte à outils »

« C’est en quelque sorte donner une boîte à outil à des gens qui vont ensuite s’en servir, soit pour réaliser un travail, soit dans un cadre professionnel, explique Jacky Gerodel, metteur en scène de la troupe. Lors de la première journée, les participants se sont familiarisés aux techniques du théâtre, ils ont appris à se faire confiance à soi d’abord et à l’autre, à être à l’écoute, à libérer son imaginaire, à gérer les rythmiques et la rupture d’un texte, mais pas seulement, ils ont aussi appris à libérer leur imaginaire, à rire, apprendre, progresser, se dépasser. Le théâtre est un outil de développement personnel, dont on retire des bénéfices personnels. »

Assurance et confiance

Un avis partagé par Kader Fahem, Isabelle, Marie Christine ou encore Noël : « Cela m’aide beaucoup pour communiquer avec le public », souligne Kader Fahem, musicien. « Faire du théâtre m’a beaucoup apporté, du bien-être surtout, précise Isabelle, j’ai pris de l’assurance et confiance en moi. »

Les témoignages se suivent et se ressemblent. « J’ai appris à écouter, regarder, à poser ma voix. J e fais du théâtre depuis plus d’un an et j’ai acquis de l’assurance. Cela me plaît de rentrer dans la peau d’un personnage, de devenir une autre personne », explique Marie-Christine, qui confie être angoissée.

« Le théâtre, c’est se prêter soi-même à quelqu’un d’autre, résume Jacky Gerodel, c’est une aide précieuse. »

Le prochain stage se déroulera le samedi 11 et le dimanche 12 mai, il portera sur la thématique "vouloir découvrir ou se perfectionner dans l’improvisation". « L’improvisation étant le théâtre sans filet, reprend Jacky Gerodel. Et en septembre, je pense mettre en place un stage qui s’articulera sur le projet suivant : "entretien et prise de parole en public". »

Les belles lettres d’enfants sages

Des lettres bien formées, le soin, l’orthographe et la présentation, autant de critères qui ont primé dans ce concours de calligraphie.  Photo RL

À l’heure des sms et du style télégraphique, l’association Agir pour le patrimoine et la connaissance renoue avec les rondes et les déliés, privilégie le soin et l’orthographe en invitant depuis neuf ans les écoliers du groupement scolaire de Fillières-Ville-au-Montois à participer à un concours de calligraphie.

Début décembre, Michel Lenoir, président de l’association, a rencontré la directrice de l’école, Sylvine Péroux, afin de lui soumettre le thème du concours de l’édition 2013, à savoir La Marche lorraine. Une fois approuvé, le texte a été distribué aux enfants afin que ceux-ci le recopient de leur plus belle plume. Attention : pâtés s’abstenir ainsi que les fautes d’orthographe, autant de facteurs décisifs qui vont entrer dans la sélection faite par un comité très exigeant : « Cette année, c’est un texte datant du XVIe siècle qui a été choisi , précise Michel Lenoir, un air bien connu de la Marche lorraine, à savoir En passant par la Lorraine . Nous avons également demandé aux enfants d’illustrer ce texte par un dessin. Aujourd’hui, nous allons donc récompenser le plus beau texte calligraphié dans les différentes sections ainsi que le plus beau dessin. À savoir aussi que cette marche sera chantée par les enfants en 2014 lors de la commémoration de la bataille de Fillières afin de rendre hommage aux soldats tombés au champ d’honneur. » Les résultats ont été énoncés par Michel Lenoir devant la cinquantaine d’enfants invités pour cet événement. Les gagnants ont reçu chacun un joli livre.

CP. — 1re : Clémentine Noël, 2: Charline Kiefer, 3: Emeline Demuth.

CE1. — 1re : Louise Pinard, 2: Ambre Strub, 3: Noé Manzinali.

CE2. — 1er : Enzo Soum, 2: Léann Hamm, 3: Rome Mezzanotte.

CM1. — 1re : Charlotte Noël, 2: Emilie Tresson, 3: Julie Pinard

CM2. — 1re : Amélie Collet, 2: Juliette Kaelbel, 3: Julie Faresin.

Pour le dessin, en CP : Louis Courtoy, CE1, Ambre Stub, CE2, Enzo Soum, CM1, Julie Pinard, CM2, Enola Pina.

Fillières : la campagne a son musée

Les membres de l’association ont retroussé leurs manches pour remettre en état le musée, sortir les bancs et les machines agricoles qui seront ainsi exposées jusqu’à la mi-octobre à Fillières.  Photo RL

Dans quelques jours, le musée campagnard de Fillières rouvrira ses portes pour la 35e année consécutive. Mais avant, un nettoyage de printemps était au programme dimanche. Si aucune machine agricole n’est venue cette saison enrichir la collection déjà impressionnante du musée, il n’en reste pas moins que le visiteur qui prendra le temps d’entrer aura largement de quoi combler sa curiosité, plongeon assuré dans un passé agricole aujourd’hui tombé en désuétude.

Un homme est à l’origine de ce musée, un homme qui, en parcourant les campagnes par son métier, s’est ému de voir les outils agricoles tout rouillés, abandonnés dans les champs ou au rebut dans les granges. L’idée de récupérer et de préserver les témoins du monde paysan a fait son chemin, Serge Brissette y a investi toute sa volonté et ses forces.

Aujourd’hui, ce sont plus de 1 500 visiteurs qui, chaque année, font une halte au musée, l’unique occasion pour eux de plonger dans un passé pas si lointain, mais si vite oublié. Plus que des vieilles choses assemblées, ces Hasseus de Lorraine sont les témoins vifs d’une autre époque aujourd’hui révolue. C’est un devoir de mémoire unique que réalise chaque année le comité du musée campagnard et qu’il transmet aux générations futures : ne pas oublier ce qui a fait le monde d’aujourd’hui. Le musée accueillera aussi, comme il le fait maintenant depuis quelques années, des artistes peintres locaux et c’est avec l’inauguration d’une première exposition consacrée aux œuvres de Marie-France Lenoir de Fillières ce samedi 13 avril que la saison 2013 sera lancée.

 

Quand un violoncelle croise un accordéon

Le spectacle Sirius et Carolus a permis à 350 élèves de découvrir ce qui se passe quand un violoncelle croise un accordéon sur sa route. Éloquent et émouvant. Le spectacle " Sirius et Carolus " a permis à 350 élèves de découvrir ce qui se passe quand un violoncelle croise un accordéon sur sa route ; éloquent et émouvant !

Les élèves ont été fascinés par la rencontre de l’accordéon et du violoncelle.  Photo RL
Les deux musiciens ont interprété des extraits de musique classique et contemporaine, qui ont plu aux enfants.  Photo RL

Les Jeunesses musicales de France (JMF), en partenariat avec la ville de Villerupt, ont accueilli à la salle des fêtes 350 élèves des écoles de Fillières, Ottange, Morfontaine, Russange et Villerupt pour une rencontre amusante entre un violoncelle et un accordéon.

L 'histoire

"Sirius et Carolus" raconte l’aventure drôle de deux instruments de musique qui, a priori, ne devraient jamais se rencontrer. Sirius est un accordéon tout terrain, habitué des bals populaires, passé de mode, diront certains. Carolus est un violoncelle, familier des théâtres, des smokings et des belles soirées. Tous deux commencent à se regarder en chiens de faïence, pourtant au final, ils dépasseront les préjugés pour conjuguer leurs jeux, révélant une osmose et une complémentarité de timbres surprenants.

Les artistes

Les deux musiciens ont bien captivé les enfants de double façon, par leur virtuosité musicale et par leur talent de comédiens. Olivia Gay est originaire de Mulhouse ; dès l’âge de 14 ans, la violoncelliste joue en soliste dans de nombreux orchestres et accumule à 26 ans à peine, plusieurs prix internationaux. Olivia a été sélectionnée par les Jeunesses musicales de France pour deux ans de tournées de récitals à travers la France de 2011 à 2013 avec l’accordéoniste Vincent Carenzi. Celui-ci commence la musique à l’âge de cinq ans dans sa ville natale, Belfort. De 1993 à 1997, il remporte chaque année la coupe de France d’accordéon. En 2006, le conservatoire national supérieur de musique de Paris lui décerne le premier prix Master. Les deux jeunes talents ont pris plaisir à communiquer leur passion à de jeunes enfants, un public fascinant qu’ils n’ont pas souvent l’occasion de croiser sur leurs chemins musicaux.

Entre deux répliques bien amusantes sur les qualités de leurs instruments, les élèves ont pu écouter des extraits de musique classique, la rhapsodie hongroise, une suite de Bach, la danse du feu, de Manuel de Falla, Aria, de Heitor Villa-Lobos et de la musique plus contemporaine de Piazzola, Julien Ganzer, Franck Angelis et Jonathan Harvey. Les enfants ont fait connaissance avec les instruments de musique des artistes.

À travers le joli conte, ils ont assimilé quelques notions techniques. Le violoncelle est un instrument à cordes, il se joue avec un archet ou avec les doigts, le pizzicato. L’accordéon chromatique, utilisé par Vincent Carenzi, est un instrument à vent qui se caractérise par ses anches doubles et qui peut jouer toutes les notes.

 

Le lapin de Pâques est passé par Fillières

Le garder ou le jeter : le dilemme pour Marius, qui finalement a remis tous les œufs dans son panier.  Photo RL

Cela aurait pu être un poisson d’avril mais non, le lapin de Pâques n’est pas aussi taquin. Sa dernière tournée a été pour les enfants de Fillières.

À l’initiative du comité des fêtes, les bambins de la commune ont participé à une chasse plutôt gourmande : la traditionnelle chasse aux œufs. Lundi, près d’une quarantaine de petits gourmands sont arrivés place de l’église, un petit panier à la main.

Au top départ donné par Anne-Marie Gobert, 1er adjointe au maire, chacun s’est élancé afin de trouver le plus de chocolats possibles. Marius, 18 mois, ainsi que ses petits copains, Candice, Betty Rose, Andréa ont ainsi fait main basse sur des œufs colorés.

Une bonne récolte souvent réalisée avec l’aide de papa ou maman afin de combler les papilles des plus jeunes.

 

Comme pour chaque concert, les JMF transmettent un dossier complet aux enseignants, avec de multiples pistes pédagogiques à exploiter en classe et contribuer ainsi « à faire du jeune spectateur un spectateur éclair é », leur objectif principal.

Un spectacle ludique et instructif bien apprécié par les élèves.

 

 

 


Date de création : 11/04/2013 : 14:27
Dernière modification : 05/12/2014 : 18:04
Catégorie : - Revue de Presse
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