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Municipalité

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Le centre de loisirs a rencontré son public
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 Dans quelques jours, le centre de loisirs de Fillières fermera ses portes après trois semaines d’activités intenses. Cette formule mise en place depuis quelques années remporte un tel succès que la responsable du centre, Amélie Sareiva a été obligée pour faire face à la demande de recourir à une animatrice supplémentaire.

 

Il faut dire que la formule est souple et surtout adaptée à toutes les situations, à savoir le centre de loisirs offre l’opportunité aux parents d’inscrire leurs enfants à la semaine avec ou sans repas. Pour cette nouvelle édition, Amélie et ses complices avaient concocté un programme propre à chaque semaine.

Ainsi, si la première semaine dont le thème portait principalement sur la découverte de la nature a été bousculée, suite à une météo perturbée, la semaine suivante s’est déroulée sous de meilleurs auspices. Le centre de loisirs a en effet accueilli en ses murs le groupe Keloumake.

« Nous avons profité de la présence en Lorraine du groupe sénégalais Kéloumake pour axer toutes les activités autour de l’art pictural, de la musique et du chant. Cela a été un échange culturel riche, une véritable découverte pour beaucoup d’enfants », précise la jeune directrice.

Cette dernière semaine, les grands sont partis en camping, il ne reste plus que les petits avec lesquels nous allons organiser des jeux, découvrir des activités ludiques. « Cette première expérience a été pour moi très enrichissante, souligne Amélie, l’équipe était sympa, tout s’est très bien passé ». 
Des Black qui gagnent un tournoi de football ?
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Cinq équipes se sont retrouvées sur le city-stade de Fillières pour disputer le challenge de la Fricadelle. « L’an dernier, il y avait douze équipes inscrites à la même époque, allez savoir pourquoi », se demandait Jérôme, l’organisateur de cette rencontre amicale.

Sandrine, sa compagne, était un peu déçue. « Nous aurions aimé voir plus de gens du coin , pas pour jouer au foot, mais pour le plaisir de prendre un verre entre amis, de manger une saucisse ».

Malgré cette déception, il en fallait plus pour démoraliser les organisateurs.

Regroupée autour des deux entraîneurs, l’équipe des All Black (oui, c’était bien du foot) de Boismont rayonnait : « On a eu du mal à battre les P’tits Fagnats , mais cette année, on a repris le challenge à la Fricadelle, qui nous avait battu, en finale à Joppécourt il y a deux ans ».

La satisfaction était visible, collective et… sportive : « On va remettre en jeu notre victoire le 23 août, chez nous, où chez eux ».

Reste à savoir si l’accès au city-stade de Boismont sera possible, car un arrêté particulier aurait été pris.

Quoi qu’il en soit, le prochain tournoi devrait avoir lieu là-bas, « ou ailleurs », parole de coaches.

Les équipes intéressées peuvent dès à présent téléphoner pour s’inscrire au 06 76 33 25 21 ou 06 10 23 56 59.

Participation demandée : 2 € par joueur (pour l’assurance).

Classement du tournoi : les All Black (Boismont), la Fricadelle (Fillières), les P’tits Fagnats (Fillières-Mercy-le-Bas), les Nénettes (Fillières) et les Mickey House.

En mémoire de la bataille de Fillières

 

À l’occasion du centenaire de la Grande Guerre, Nicolas Czubak, professeur d’histoire, nous éclaire sur la manière dont le Pays-Haut a traversé le conflit. Après la « guerre de patrouille », place à la bataille des frontières à Fillières et au piège de Boudrezy.
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Un calvaire en guise de tombeau


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Sur la route qui relie Serrouville à Fillières, se dresse un calvaire de 1859. Pendant la bataille sanglante du 22 août 1914, il a servi provisoirement de sépulture à plusieurs officiers allemands et français.

Situé à l’arrière du ravin qui les protégeait, il a permis aux soldats allemands d’enterrer leurs morts dans la dignité et le respect des codes religieux, fondamentaux au siècle dernier.

En effet, pendant que les combats font rage sur le plateau, les officiers tombés sous les tirs français sont descendus dans le ravin. « Les soldats des deux camps ont à cœur de ramener les officiers décédés », souligne Nicolas Czubak. Mais les morts s’entassent, on ne peut pas les transporter, et le conflit continue. Il faut trouver une solution pour respecter ces défunts soldats et ensevelir leurs dépouilles. Décision est prise d’organiser une rapide cérémonie et de trouver un lieu de repos à ces hommes, en l’espèce un calvaire situé à proximité. Ce dernier n’est d’ailleurs pas le seul à avoir servi de tombeau.

Patrimoine sculpté riche et varié

 

« Avec une demi-douzaine de croix de chemin et de calvaires, le village possède un patrimoine sculpté à la fois riche et varié », précise Kévin Gœuriot, professeur d’histoire-géographie. Des plaques allemandes ont été apposées sur de nombreux calvaires à l’entour en hommage aux victimes de la Grande Guerre. C’est le cas sur une croix de chemin située au sud de Fillières, devant un coquet pavillon. Datée de 1688 et érigée par François Lapierre, elle a servi de sépulture à vingt-deux soldats français et allemands, morts au cours des combats du 22 août 1914. Au pied de la croix, on trouve deux larges pierres. Ce sont des épitaphes gravées en allemand. Celle de gauche, encore en parfait état, précise que des soldats allemands et français ont été enterrés côte à côte. « Visiblement, les Allemands, restés maîtres du terrain au soir de la bataille, n’ont donc pas hésité à inhumer, à côté de leurs camarades, une demi-douzaine de soldats français. Pour leur rendre hommage, ils ont gravé leurs noms dans deux grandes dalles en calcaire de Jaumont », détaille Kévin Gœuriot.

HISTOIRE CENTENAIRE DE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALELa bataille de Fillières gravée dans la pierre


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A l’occasion du Centenaire de la Première Guerre mondiale, nous re(vivons) le conflit dans le Pays-Haut avec Nicolas Czubak (photo), professeur d’histoire-géographie. Retour sur la bataille de Fillières et le massacre de Rouvres.

 

 

Le piège de Boudrezy


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La veille de la terrible bataille de Fillières, le bois de Boudrezy, du hameau du même nom rattaché à la commune de Mercy-le-Haut, est le théâtre d’une escarmouche surprenante. Les Allemands vont recourir à une technique inhabituelle pour l’époque afin de piéger l’ennemi.

Dans la journée du 21 août, les hommes du 19e BCP arrivant du sud approchent à la lisière du bois quand ils aperçoivent quelques soldats. Ces derniers, des Allemands du 98e Régiment de réserve de Thionville, lèvent les bras et font signe de se rendre. Les Français, sûrs de tenir là quelques prisonniers, avancent en terrain conquis. Mais il s’agit d’une feinte. Les faux prisonniers se jettent à terre pour mieux laisser le reste du bataillon, caché dans le bois, tirer sur les chasseurs français. Après plusieurs heures de combat, les hommes du 19e BCP parviennent tout de même à s’emparer du bois. Les pertes sont lourdes dans les deux camps. On compte plus de 130 tués du côté des vainqueurs et 300 pertes chez l’adversaire. Par pertes, on désigne les blessés, tués, prisonniers et portés disparus. Un monument a été édifié en mémoire de cet événement. Il existe toujours, caché dans le bois, sur le lieu même de l’affrontement.

Samedi 22 août 1914. Le conflit de 1914-1918 vit ses premières heures et les soldats qui envahissent le Pays-Haut viennent de Moselle, essentiellement de Thionville et Metz. Ils avancent dans un épais brouillard et le chemin à parcourir va être long. Ces unités allemandes sont à la base du grand mouvement de faux conçu par le plan Schlieffen, qui consiste à projeter cinq armées allemandes à travers la belgique et le Luxembourg pour contourner par le nord les troupes françaises massées le long de la frontière franco-allemande, afin d’atteindre Paris en six semaines. Devant Fillières, 6 000 Allemands, soit une brigade, marchent sur la route qui relie ce village à Serrouville.

Les Français arrivent par le sud et se dirigent vers le nord. Ils viennent de Baroncourt, traversent Joppécourt et s’arrêtent à Fillières. Ils entendent les Allemands mais ne les voient pas. Ces derniers sont cachés par le ravin. Ce même ravin qui longe aujourd’hui la route reliant Serrouville à Fillières et où un calvaire de 1859 a servi momentanément de lieu de sépulture à plusieurs soldats allemands et français (lire par ailleurs).

Le baptême du feu

 

Quelques pas séparent les hommes du 154e Régiment d’infanterie de ceux des 67e et 145e Régiments allemands. Mais les deux camps ne se connaissent pas. Les troupes ne se sont jamais affrontées. C’est le baptême du feu pour ces jeunes appelés. Dans les champs, à la sortie de Fillières, un vaste plateau à la lisière des bois sert de décor aux hostilités. Les Français, à découvert sous les tirs d’artillerie allemands qui balayent le plateau, « canardent » leurs rivaux au débouché du ravin mais leur infériorité numérique – ils sont moins de 2 000 contre 3 000 Allemands – a raison de leur courage. Le colonel Jampierre envoie son second bataillon pour sauver le premier et aider ses hommes à se replier vers le ravin entre Fillières et Joppécourt. À la mi-journée, le plateau est à l’ennemi. Pour les Français, l’échec est cuisant.

Les canons de 75 mm, stationnés en face du champ de bataille, n’ont pu intervenir efficacement qu’en fin de matinée. Précis et puissants contre une troupe progressant à découvert, ils tirent quinze à vingt coups par minute. Douze machines sont tournées vers Fillières et autant vers Ville-au-Montois. Car c’est dans cette direction que les Allemands se dirigent. Ils se font pilonner. Ces armes de guerre ne leur laissent aucun répit. Plus de 1 500 soldats de l’armée impériale tombent, mais ils sont encore nombreux à tenir et finissent par prendre le village.

Paysage de désolation

 

En début de soirée, Fillières brûle, les cadavres s’amoncellent et les blessés agonisent. Les effectifs restants du 154eRI ont évacué Joppécourt. Les troupes françaises ont perdu la bataille et se sont repliées. Le lendemain, les derniers Allemands stationnés à Fillières sont confrontés à un paysage de désolation. Des corps ensanglantés s’entassent par centaines, il fait chaud et l’odeur de la mort est insupportable. Ils relèvent les corps de leurs camarades tombés et font ensevelir, quelques jours plus tard par les civils, les soldats français tués. Sur une des fosses communes, ils érigent un monument en hommage à cette confrontation sans faire de distinction de nationalité.

Pour le 67e Régiment allemand, cet affrontement a fait plus de victimes que la bataille mythique de Gravelotte, du 18 août 1870, à laquelle il avait participé. Le 22 août 1914, entre autres unités engagées devant Fillières, près de 650 hommes des 67e et 145e Régiments allemands et 1 300 hommes du 154e RI français ont été perdus. Gravés dans la pierre, au bas de ce calvaire, sont inscrits les noms des officiers et des soldats allemands et français qui étaient enterrés là. Sur ces épitaphes, des symboles sont représentés. Symboles dont la signification, cent ans plus tard, reste toujours inconnue…

Parce qu’avant les textos bourrés de fautes, « il y avait les belles lettres »
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Depuis dix ans, l’association Agir pour la connaissance et le patrimoine s’est donnée pour objectif de remettre les belles lettres au goût du jour en invitant les élèves à participer à un concours de calligraphie. Explication de la démarche. Depuis maintenant 10 ans, l'association Agir pour la Connaissance et le Patrimoine s'est donné pour objectif de remettre les belles lettres au goût du jour et ce, en invitant les élèves de l'école de Fillières à participer à un concours de calligraphie qui est l'art de bien former les caractères d'écriture, un art aujourd'hui un peu malmené.

 

 

L’écriture demeure un moyen privilégié d’expression et de communication malgré l’émergence des textos ou des courriels, cette forme d’écriture plus courte, plus rapide où la présence de fautes d’orthographe ne semble pas important.

Si cette dernière a pris de plus en plus de place dans la vie des nouvelles générations, il y a des moments où rien ne remplace les belles lettres, les rondes, les pleins et les déliés tombés en désuétude. Animées de ces certitudes, l’association Agir pour la connaissance et le patrimoine persiste dans son désir de donner le goût aux enfants de renouer avec cet art.

Ses membres invitent donc chaque année des élèves de primaire à relever un défi. Le principe de ce concours est simple : un texte choisi par les organisateurs est remis à chaque classe, charge aux enfants de le recopier en évitant si possible les fautes d’orthographe, en s’appliquant sur la présentation, le soin et la rédaction des lettres.

Les résultats

 

Cette année, le concours a porté sur le centenaire de la bataille des Frontières. Si, à Ville-au-Montois, les élèves de maternelle ont eu des coloriages à effectuer sur ce thème, les jeunes de Fillières se sont appliqués à transcrire les textes choisis en fonction de leur âge.

Ainsi : pour les CP, un texte sur Vaillant le pigeon ; pour les CE1, l'histoire du chien infirmier ; la vie des femmes pendant la guerre pour les CE2 ; la vie de Léon Doré pour les CM1 ; les CM2 ont recopié quelques lignes sur le lieutenant De Blottefière, tué le 22 août dans la commune.

Les résultats sont les suivants : en calligraphie, pour la classe de CP 1er , Joey Velard ; 2e , Pierre-Lou Kaelbel ; 3e , Lucas Boucefar.

Pour la classe de CE1/1re , Lou Anne Neusch ; 2e , Mélodie Malaret ; 3e , Clémentine Noël. Pour la classe de CE2, 1re , Louise Pinard ; 2e , Marie Fiorentini ; 3e place, Ambre Strub. Pour la classe de CM1, 1re, Saska Mezzanotte ; 2e , Alice Kaelbel ; 3e , Liann Hamm. Pour la classe de CM2, 1re , Nolwenn Mangeot ; 2e Charlotte Noël ; 3e Julie Pinard

En parallèle, les élèves devaient réaliser un dessin dans lequel devait figurer le drapeau français ainsi qu’un soldat sur un champ de bataille.

Les dessins récompensés sont : en CP, 1er , Guillaume Bodelot ; 2e , Jarod Mezzanotte ; 3e , Philippine Bevot. En CE1, Eloane Lahure, Lyam Chelim, Léa Dazy ; en CE2, Luca Strub, Ambre Strub, Louise Pinard ; en CM1, Lola Kiefer, Evan Norroy, Assia Rami ; en CM2, Killian Dehollier, Hugo Bigot et Charlotte Noël. Selon le principe du concours, seuls les trois premiers de chaque niveau ont été récompensés mais aucun élève n’a démérité.

Centre de loisirs : l’ouverture approche !
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 Et voilà revenu le temps des grandes vacances, perçues différemment par les enfants et les parents. Sentiment de liberté pour les uns, souci pour les parents qui se demandent comment les occuper.

Si, pour certains, nounous et grands-parents sont la solution, les autres n’ont pas beaucoup d’alternatives et c’est là que le centre aéré intervient.

Le centre de loisirs sans hébergement de Fillières ouvrira ses portes du lundi 7 juillet au vendredi 25 juillet, pour trois semaines.

Reconduit depuis juillet 2001, il accueille de plus en plus d’enfants âgés de 4 à 11 ans.

La réunion d’information prévue habituellement fin juin a attiré très peu de parents. La publicité n’étant plus à faire, le sérieux et la variété des activités programmées suffisent. Malgré tout, les animatrices ont présenté le programme de ces trois semaines. Le principe reste le même, à savoir à chaque semaine son thème et son grand jeu :

• 1re semaine : thème de la nature avec la confection d’un herbier, réalisation d’un jardin pousse-rapide, construction d’une cabane pour les oiseaux et d’un carillon.

• Semaine deux : place aux arts avec l’intervention du groupe sénégalais Keloumake. Le jeudi, une activité accrobranches sera proposée.

• Semaine trois : consacrée à Disney et au fantastique. Avec, pour les grands, le départ au camping à Moineville et ce, pour quatre jours. Le dernier jour sera consacré au spectacle, en présence des parents.

L’originalité de cette formule qui, depuis 13 ans, a fait ses preuves, réside dans le fait que les activités s’étalent sur trois semaines indépendantes les unes des autres, que les enfants peuvent choisir de s’inscrire pour la ou les semaines de leur choix.

La directrice, une enfant du pays, Amélie, professeur des écoles, sera secondée par une équipe de trois animatrices, Emma, Mélanie et Camille. Deux sont titulaires du Bafa.
 

Le marché du terroir s’enracine (doucement)

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Pour sa première, le marché du terroir organisé par l’Office de tourisme du Pays de Longwy, n’a pas attiré les foules, aussi bien du côté des exposants que des clients. Mais tous ont salué l’idée et promis de revenir lors du prochain.

Ceux qui sont habitués aux petites bousculades et autres marchands haranguant les clients n’auraient certainement pas reconnu une ambiance de marché, hier au parc des Récollets de Longwy. Musique de fond – parfois un brin dépassée (!) –, cadre verdoyant, l’heure était à la promenade dominicale… panier à la main bien sûr. Car si seulement sept exposants étaient venus inaugurer ce marché du terroir lancé par l’office de tourisme du Pays de Longwy, ils avaient bien des produits à vendre.

Rendez-vous le 3 août

En tous genres. Fruits et légumes, fromages, charcuterie, viennoiserie, jus de pomme, vin de citron, confitures… Sans oublier un petit stand de restauration ou un torréfacteur ambulant, il y avait largement de quoi prendre le temps de vivre et surtout faire quelques emplettes. Même un dimanche…

« Au contraire, c’est très bien qu’on puisse aussi faire ses courses aujourd’hui (hier). Moi qui travaille le matin toute la semaine, je ne peux jamais aller au marché » , argue Martine, venue pour « acheter du miel ». Objectif rempli, voire dépassé puisque cette habitante de Cosnes-et-Romain en a profité pour repartir avec quelques produits laitiers.

La Longovienne Anita Rudoni, elle, s’est plutôt laissée tenter par les salades de Murielle et Jean Schmitt, le couple d’agriculteurs-producteurs de Fillières. Mais pas que. Avec son mari et sa fille, ils en ont également profité pour manger sur place, la tranquillité du lieu s’y prêtant à merveille. « C’était très sympa , apprécie l’intéressée. Ça fait une petite sortie le dimanche, c’est vraiment une très bonne idée. Dommage seulement qu’il n’y ait pas plus d’exposants… Mais il faut que ça se rôde. J’espère en tout cas que ça deviendra régulier. Nous, on est prêt à revenir. »

Cela tombe bien, la date du prochain marché du terroir est connue : le 3 août. Et l’office de tourisme du Pays de Longwy souhaiterait que l’événement se renouvelle chaque premier dimanche du mois, été comme hiver. La première, hier, les a confortés dans cette volonté.

« Tous les commerçants qui avaient prévu de venir sont là, on est donc satisfait. Ce matin, il devait avoir une centaine de personnes et ce n’est pas fini. Ça nous encourage pour la suite » , s’enthousiasment Josette Houvain et Jean-Pierre Toneguzzo, deux des organisateurs.

Agréable, pas forcément rentable

Du côté des marchands, plus de mesure mais à peu près la même satisfaction.

« Je ne sais pas si ce sera une journée rentable mais c’est plutôt agréable et ça change. On dit que Longwy ne bouge pas assez alors quand c’est le cas, on se doit de jouer le jeu » , explique Paulo, le vendeur ambulant de café, originaire de Lexy.

Sa « voisine de stand », Concetta Guerlot, ne dit pas le contraire. Ses produits italiens ont séduit plus d’un gourmand. « Pour une première, c’est pas mal. Malheureusement, je ne pourrai pas être là la prochaine fois puisque j’ai déjà quelque chose de prévu » , regrette cette commerçante de La-Malmaison, promettant toutefois de revenir si son calendrier le permet.

Eux sont déjà sûrs d’être de la partie début août. Murielle et Jean Schmitt n’ont plus un concombre et leur stock d’œufs et de légumes commence sérieusement à se réduire. « On est content, on n’est pas venu pour rien, lancent-ils. C’est à refaire mais avec plus de producteurs et certainement plus de publicité aussi. »

Le marché du terroir s’enracine doucement.

Éoliennes à Fillières : bol d’air frais financier


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Implanter des éoliennes sur sa commune ou sa communauté de communes rapporte : aux collectivités comme aux sociétés privées gestionnaires.

A quelques kilomètres de la Gaume, où les Belges peuvent devenir depuis plusieurs années acteurs au sein d’une coopérative qui produit de l’énergie éolienne (lire par ailleurs), les collectivités territoriales françaises la jouent plutôt de manière communale ou intercommunale dans ce domaine. Et ce qui en ressort, c’est que ça rapporte. La communauté de communes du Pays de Longuyon a ainsi touché 75 000 € pour ses dix machines en 2013, juste avant de se rattacher au territoire des Deux-Rivières.

Du côté de Fillières, l’air et l’argent frais arrivent directement dans les poches municipales, sans passer par la case intercommunale. Et là, on parle d’un total de 26 000 € par an pour deux éoliennes, ce qui représente 10 % du budget de fonctionnement du village. « Cette somme se décompose comme suit : la redevance liée à l’occupation du sol, soit 2 500 € par éolienne, versée directement par la société gestionnaire, VSB ; puis vient l’ancienne taxe professionnelle redimensionnée, avec l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (Ifer), qui pour nous s’élève à 16 000 €, et la cotisation foncière des entreprises (CFE), 5 000 €. Ces deux derniers apports de VSB transitent pas l’État », explique Francis Herbays. Un maire conscient que ce joli pactole est un bon bol d’air dans les finances. « Et puis on est dans une démarche de transition énergétique, pour développer les autres ressources que le nucléaire ou les énergies fossiles. »

A ces 26 000 € s’ajoutent les 1 000 € que la communauté de communes de l’agglomération de Longwy (CCAL) reçoit pour ces éoliennes de Fillières, également au titre de la CFE.

La transparence

Du côté des sociétés qui gèrent les parcs, outre les exonérations de charges au début de leur activité, on sent aussi que la démarche est intéressante. Tant d’un point de vue écologique qu’économique.

VSB est totalement transparente sur le sujet. Ses responsables expliquent que chaque éolienne produit environ 5 millions de kWh par an, le kilowattheure étant racheté 0,08 €, ce qui fait un chiffre d’affaires de 400 000 €. « Mais il faut déduire les frais de maintenance, les frais de fonctionnement, etc., ainsi que l’emprunt bancaire. Ce qui fait qu’au final on tombe à 0 € de bénéfice par an durant dix ans, pour passer ensuite à 200 000 € par an et par éolienne », expliquent les employés de VSB.

Bénéfices pour les collectivités, bénéfices pour les privés, et bénéfices pour les particuliers ? « Dans le village, personne n’a râlé quant à la chute de la valeur de sa maison. C’est donc que c’est positif », conclut Francis Herbays.

 


Date de création : 09/07/2014 : 10:50
Dernière modification : 05/12/2014 : 17:18
Catégorie : - Revue de Presse
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