Les Anciens Combattants
L'A.M.C compte aujourd'hui 23 membres dont 8 veuves d'anciens combattants.
La composition du bureau :
DISCOURS DU 11 NOVEMBRE POUR LE CENTENAIRE DE L’ARMISTICE DE 1918
La guerre en un chiffre au niveau mondial :10 millions de morts.
En France : Morts militaires : 1 357 800 soit 1/6 des mobilisés Morts civils : 210 000, Veuves avec orphelins : 600 000 Enfants de veuves : 760 000 Blessés : 3 595 000 Invalides à + de 10 % : 1 100 000 13 départements dévastés, 812 000 immeubles détruits.
A Fillières : 33 maisons détruites en août 1914 - 8 civils et 22 soldats tués.
Dès le 7 novembre 1918, le Maréchal Foch, chef des armées alliées, est informé par télégramme du gouvernement allemand, qu’il a été désigné pour recevoir les plénipotentiaires chargés de négocier l’armistice, car leur armée battue sur tous les fronts, n’était plus en état de combattre et d’empêcher une invasion de leur territoire, en plein mouvements sociaux (ce qu’ils craignaient par-dessus tout) .
La délégation allemande se présenta le 8 en forêt de Compiègne, à la petite gare de Rethondes, là où le Maréchal Foch l’avait convoquée en présence d’une commission d’armistice. Après bien des réticences et des tractations, les clauses de l’armistice imposé furent acceptées, le 10 novembre 1918.
En accord avec Clemenceau, surnommé « le Père la Victoire », il fut décidé que pour annoncer l’armistice, la cessation des hostilités, que le dernier obus serait tiré le 11 novembre à 11 heures et aussi, que le clairon sonnerait le cessez le feu à la même heure. C’est ainsi que les combattants et les populations civiles furent avertis de la fin des combats et partout sur le front on entendit les canons les clairons sonner à l’heure convenue.
Dans les villes et les village les cloches sonnèrent à la volée et ce fut alors une joie indescriptible et un grand soulagement pour ceux qui avaient survécus à cette épreuve, mais aussi parfois mêlés d’une grande tristesse pour ceux qui avaient perdu un des leurs. On allait enfin retrouver la Paix tant désirée, revoir les prisonniers et pour beaucoup, affronter une vie nouvelle en l’absence d’un disparu ou avec des blessures inguérissables.
Fillières a le privilège d’avoir sur son territoire ou dans son patrimoine, des témoignages visibles de cette hécatombe. En premier lieu, la Nécropole où reposent 687 combattants de la bataille qui s’est déroulée sur notre territoire le 22 août 1914, mais aussi quelques pierres gravées au monument dit « des Allemands », à la base de la « Belle croix » ainsi que dans le cimetière civil. A la mairie, on peut voir des plaques de marbres gravées des noms des victimes civiles et militaires, ainsi que la table d’orientation du Champ de Bataille du 22 août 1914. Plusieurs témoignages écrits, audio et vidéo relatent les événements survenus ce jour-là.
C’est tout à son honneur que Fillières n’a jamais failli à son devoir de reconnaissance et du maintien des célébrations du souvenir, comme celle du 11 novembre, en entretenant ou restaurant ces témoignages d’une époque. Ils sont là pour nous rappeler que, pour sauvegarder notre indépendance et nos libertés, beaucoup d’hommes sont morts ou ont beaucoup souffert.
Notre devoir est donc de continuer à entretenir la flamme de ce passé pour que les jeunes générations soient informées de la portée de notre geste, et ainsi être aptes à reprendre le flambeau du souvenir.
M. Lenoir
Dernière modification : 11/11/2018 : 19:16
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