En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés. Mentions légales.
 
 
Municipalité

 

Eau, loisirs et électricité…

le-site-de-stul-est-compris-dans-le-projet-de-lac-avec-des-panneaux-solaires-et-d-autres-amenagements-proposes-photo-etienne-jaminet.jpg


« Le site est fermé et nous sommes inquiets de son devenir qui sera décidé par la CCAL (communauté de commune de l’agglomération de Longwy, NDLR) : tout détruire, comme à l’habitude, ou le vendre pour une somme modique à Ecore (ex-Recylux) », expliquent Renzo Molli et Isabelle Wolff, qui parlent ouvertement de l’urgence de la transition énergétique et de « deux ou trois » autres orientations intéressantes.

Réservoir

L’association propose de recréer un lac d’un peu moins d’un million de m³ sur 24 ha qui, dans un premier temps, servirait de réservoir et de régulateur. « Cela permettrait de contrôler les crues en aval du golf ou encore sur Rehon, mais aussi d’assurer un débit suffisant à la Chiers, très souvent proche de l’oued (à sec NDLR) . » L’idée est aussi d’apporter aux sapeurs-pompiers de l’eau en cas d’incendie. « En 2011, lors de l’incendie du Train à fil, les secours avaient dû aller puiser très loin dans la Moulaine. »

Lac intercommunal de Herserange : le retour ?

un-peu-d-imagination-a-gauche-du-viaduc-qui-relie-moulaine-a-herserange-un-lac-des-canoes-kayaks-une-cascade-pour-une-production-d-hydroelectricite-etc-photo-etienne-jaminet.jpg


L’Association pour la préservation de la qualité de vie vient de terminer son dossier concernant son projet de réinstallation d’un lac à Herserange. Autour, on trouverait une base de loisirs, de l’hydroélectricité, etc.

Sur les vieilles photos datant de la fin du XIXe siècle, on peut admirer, juste devant la forêt, le joli château du baron Renaud Oscar d’Adelswärd en arrière-plan, entouré d’un non-moins joli lac. L’industriel français vient de racheter l’usine de Herserange, et se fait construire au bord de l’eau une bien belle demeure.

Avec un peu d’imagination, on se croirait presque en montagne. La sidérurgie connaît alors un développement fulgurant. L’idée de construire une centrale électrique, pour récupérer les gaz en provenance des 17 hauts-fourneaux de la vallée jusqu’à Rehon, est née. La zone marécageuse et humide disparaît donc au sortir de la guerre. Plus de soixante années sont passées. Le site a fermé et a été détruit il y a 25 ans.

Le sens du vent

L’Association pour la préservation de la qualité de vie (Apequa) sort la tête de l’eau avec un solide dossier pour relancer l’idée du retour du lac. Avec des arguments en béton ( lire ci-dessous ), ou plutôt tournés vers la nature et les énergies renouvelables.

Les documents, complets, ont été envoyés à la préfecture et à la police de l’eau à Nancy. L’institut universitaire et technologique de Longwy « l es a trouvés intéressants ». Et les élus du secteur vont bientôt les recevoir et les découvrir. S’ils n’en ont pas déjà entendu parler via la pétition mise en ligne sur les réseaux sociaux… « Ici, il n’y a aucun projet intercommunal d’envergure. En voici un », expliquent Renzo Molli et Isabelle Wolff.

Et parce que la meilleure défense est l’attaque, les deux membres actifs de l’association évoquent « l’eau que va chercher le bassin de Longwy à 45 km de là, à Montmédy, pour une grosse quantité. C’est aberrant. Comme la station de pompage construite par la communauté de communes de l’agglomération de Longwy (CCAL) pour 1,5 million d’euros environ, près de Charency, et qui a été interdite de mise en service par la police de l’eau à cause des risques d’assèchement des cours d’eau. »

1950 : les travaux d’abaissement du « pont supérieur »

les-immeubles-situes-avant-le-pont-superieur-de-longwy-bas-n-ont-pas-change-seules-les-enseignes-commerciales-ont-ete-renouvelees-photo-collection-arp-piacentini.jpg

Chaque mercredi, grâce aux archives de la famille Piacentini et à ses trois générations de photographes, la rubrique D’hier à aujourd’hui vous propose un focus sur l’évolution d’un lieu de l’agglomération de Longwy…

Cette semaine, la rubrique D’hier à aujourd’hui revient sur les travaux de construction du viaduc enjambant les voies ferrées à Longwy-Bas.

En 1950, l’activité des quatre usines sidérurgiques de Longwy, Mont-Saint-Martin, Herserange et Rehon représentaient 24 % de la production française de fonte et 19 % de la production française d’acier. La gare SNCF de Longwy était la plus « lourde » de France en trains de marchandises.

À l’époque les locomotives qui tractaient les imposants convois provenant des usines sidérurgiques fonctionnaient à la vapeur. L’électrification des lignes par la SNCF a nécessité, peu avant la gare de Longwy, d’abaisser le pont dit « supérieur », qui enjambe la voie ferrée venant de Mont-Saint-Martin. Ces travaux provoquèrent une gêne importante pour les automobilistes traversant la ville, car en 1950 cette route était encore l’axe principal de circulation en provenance de Metz. Dès mai 1950, l’entreprise de travaux publics nancéienne Ruvenhorst & Humbert se chargea de ces travaux complexes.

Deux ans plus tard, la municipalité du maire Édouard Legras décidait, pour fluidifier la circulation automobile dans la cité basse, de contourner les deux passages à niveau existants près de la gare SNCF de Longwy, en construisant un viaduc de 70 m de long, au-dessus des voies ferrées provenant de l’usine Lorraine-Escaut de Senelle.

Cinq ans de chantier pour le viaduc

Lancés en 1953, les travaux de ce viaduc s’achevèrent en 1957. Cet axe routier s’étendant de l’avenue de Saintignon à la rue de la Faïencerie, sera baptisé « avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny » en octobre 1957, en présence de l’épouse de l’intéressé et de nombreuses personnalités. Depuis la fin de la sidérurgie, les voies ferrées passant sous ce viaduc ne sont plus actives. Et dans le cadre de sa réflexion sur l’entrée du golf, la communauté de communes de l’agglomération de Longwy (CCAL) a sollicité l’Agape (Agence d’urbanisme Lorraine Nord) pour mettre à jour le dossier de l’aménagement de la friche industrielle de Senelle.

Ce site d’entrée de ville en cœur d’agglomération, et à proximité de la gare SNCF de Longwy, est stratégique pour l’intercommunalité. Il permettrait de développer un nouveau quartier d’habitat, à proximité des services, des commerces, des activités et des transports en commun déjà existants.

Quant aux voies ferrées sous le « pont supérieur », elles sont toujours actives et voient passer les trains transportant quotidiennement les travailleurs frontaliers.

 


Date de création : 04/05/2014 : 20:40
Dernière modification : 05/12/2014 : 16:58
Catégorie : - Revue de Presse CCAL
Page lue 4377 fois

Recherche
Recherche
Préférences

Se reconnecter :
Votre nom (ou pseudo) :
Votre mot de passe
<O>


  Nombre de membres 8 membres
Connectés :
( personne )
Snif !!!
Webmaster - Infos