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Municipalité

 

Cirque, dessins et calligraphie font bon ménage

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Organisé depuis maintenant 13 ans par l’académie Nancy-Metz, le concours de calligraphie et de dessin destiné aux classes primaires a rejoint le projet artistique et culturel de l’école de Fillières ayant pour thème, cette année, le cirque : « C’est un projet qui s’est étendu sur toute l’année scolaire, explique Amandine, la directrice. Nous avons mis en place des études de texte, de l’art visuel aussi et bien sûr de l’écriture ».

En parallèle, l’intervention de la compagnie Perse-Circus de Verdun, en cours d’année scolaire, a suscité un engouement enthousiaste de la part des élèves qui, lors des dix séances prodiguées par cette compagnie, ont appris le jonglage, l’équilibre sur fil et sur rouleau américain. Ils ont fait également du diabolo.

« Pour ce concours, nous nous sommes aussi inspirés d’albums étudiés en classe comme Le Cirque rouge d’Eric Battut ou encore Le Voyage de Rédon Pascal ».

Pour la calligraphie, la présentation, la régularité des lettres, les fautes d’orthographe ainsi que le soin ont été des critères déterminants pour le jury constitué des membres d’Agir pour le patrimoine et la connaissance (Apaco).

Avec un total de 56 points, Louise Pinard, élève de CM2, se classe 1re , suivie de peu par Mathis Vogelgesang, CM2, et Ambre Strub, CM2.

Antoine Garnier, élève de CP, ne démérite pas avec un total de 51 points sur 60. Respect des critères exigés, choix des couleurs, originalité, le thème de dessin a de toute évidence inspiré les enfants,

Marie-France Lenoir, artiste peintre, a eu fort à faire pour départager tous ces jeunes artistes,

Avec un total de 55 points sur 60, Thomas Dietsch, élève de CE 1, devance ses camarades. Il est suivi de près par Pierre Lou Kaebel, de CE2.

Guillaume Baudelot, CE2, se distingue avec un total de 53 points.


La cour de récré prend des couleurs

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Les enfants de l’école maternelle Paul-Langevin de Thil vont avoir une belle surprise à la rentrée. Quatre jeunes adolescentes ont profité des vacances scolaires pour réaliser une fresque sur les murs de la cour de récréation. Le projet a été placé sous la responsabilité d’Émilie Richard, de l’Association des jeunes

intercommunale du territoire. L’Ajite, basée à Thil, organise des actions dans

les communes de Thil, Fillières et Ville-au-Montois. Son objectif est de proposer

des activités aux jeunes habitants et de leur faire découvrir des techniques

artistiques dans le cadre de chantiers jeunes. Deux aubettes ont été relookées

à Fillières et Ville-au-Montois. À Thil, Lisa, Lucine, Manon et Naëlle, 11 et 12 ans, ont participé au projet, avec l’aide de Yke One, un artiste luxembourgeois

spécialisé dans le street art, contacté par l’intermédiaire de la Kulturfabrik d’Esch-sur-Alzette. Pendant une semaine, les jeunes filles ont peint à la bombe l’histoire d’un petit gaillot en balade qui rencontre sur son chemin Pinocchio,

le Petit chaperon rouge et le méchant loup, Hänsel et Gretel… En contrepartie, les adolescentes seront récompensées par une sortie organisée par l’Ajite.

 

 Chantier jeunes : l’art de restaurer une aubette

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« La musique adoucit les mœurs ». Espérons que ce thème choisi par les jeunes pour rénover l’aubette de Fillières, la préservera des graffitis.

Ce chantier, mis en place avec l’Association jeunesse intercommunale de territoire (AJITE), dont le siège social est conjointement à Ville-au-Montois, Thil et Fillières, a été inauguré en présence des artistes en herbe, de la 1re adjointe de Fillières, Anne-Marie Gobert, des représentants de la mairie de Thil et d’élus.

« Les membres de cette association sont les trois communes, la Ligue de l’enseignement sans oublier la Fédération départementale des MJC. L’idée est de réaliser un chantier sur chacune des trois communes, précise Émilie Richard, chargée de mission à la Fédération départementale des MJC, qui a accompagné ce projet sur le plan administratif. Celui-ci a été financé par la Caisse d’allocations familiales, avec le soutien des trois villages partenaires, financièrement et techniquement. « L’idée d’un tel chantier est que les jeunes puissent découvrir une technique artistique, qu’ils créent une œuvre collective qui s’inscrit dans l’espace public. Nous avons voulu réaliser sur chacune des trois communes un chantier et, en contrepartie, ces jeunes participent à une sortie loisirs de leurs choix, mais une sortie collective, c’est-à-dire qui regroupe tous les acteurs ».

Opération réussie pour Nathan, Hugo, Xavier, Mathilde et Océane qui ont consacré trois samedis à la réalisation d’une fresque.

Accompagnés dans cette œuvre par un intervenant artistique, Guy Chentnicki, ils ont découvert la mosaïque. « Mais pas seulement , précise Guy, ils ont également touché au graff, à la peinture ainsi qu’au pochoir ».

Fillières : les sorcières au bûcher !

La Fête de la sorcière a employé ses meilleurs sortilèges pour envoûter tout un village, hier à Fillières. Après avoir déambulé dans les rues tout au long de la journée, les invitées du jour ont été envoyées au bûcher.

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Nez crochus et chapeaux pointus ont envahi les rues de Fillières, hier. Comme à son habitude, la Fête de la sorcière, 19e du nom, a envoûté les visiteurs, venus en nombre malgré une météo maussade. La manifestation attire chaqueannée plus de 3 500 courageux, prêts à se faire peur…

Car il en fallait de l’audace, hier, pour braver les drôles de personnages, surgissant à chaque coin de rue, et affronter les nombreuses animations concoctées par le comité des fêtes de la commune. Les moins téméraires ont dû jouer des coudes pour éviter les impressionnants échassiers La Frousse et Lou, qui déambulaient dans le village, la sorcière au serpent ou encore la mystérieuse conteuse… La musique bavaroise de l’orchestre Les sorcières en folie et les énigmes de la troupe Am’acteurs achevaient d’ensorceler les passants, contraints de rester jusqu’à la nuit tombée.

Heureusement pour tout ce petit monde, les sorcières ont été envoyées au bûcher en fin de soirée ! Débarrassé de ces fâcheux invités, le village a ouvert son bal pour fêter cette paix retrouvée… Jusqu’à l’année prochaine !

 
Gérard Mayot, artiste garant d’un passé disparu

Cet été, pour la 10e année consécutive, le musée campagnard des Hasseus accueille Gérard Mayot. A travers ses œuvres, il sublime et surtout fait revivre les gestes des métiers aujourd’hui disparus.

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Pour la 10e année consécutive, le musée campagnard des Hasseus accueille un artiste de choix, Gérard Mayot.

Amoureux des métiers anciens qu’il sublime de par son art, Gérard Mayot présente jusqu’à la fin juillet une palette de ses créations, qui se démarquent par leur conception originale.

Avant de prendre le pinceau et ses couleurs, l’artiste use du cutter, de la colle et d’un pyrograveur.

Ses tableaux sont conçus à la façon d’un puzzle : « C’est à mon parrain, ancien porion d’une mine de charbon, que je dois mon amour du dessin. En effet, artiste complet, c’est lui qui m’a fait découvrir, alors que j’avais à peine huit ans, l’art du dessin. Je dessinais puis peignais avec des peintures à l’eau sur des plaques d’Isorel récupérées sur des chantiers en construction.»

Le système de puzzle

En 1978, sa rencontre avec un sculpteur hongrois a été une révélation et un déclic : « Amoureux d’un de ses triptyques que je n’ai pas réussi à acquérir, je me suis lancé ».

Pour réaliser ses tableaux, à l’aide de cales minuscules, Gérard Mayot décale les pièces, d’où l’impression de profondeur que l’on trouve.

« Chaque pièce est taillée, poncée, pyrogravée, peinte avant d’être vernie. Puis, elles sont à nouveau poncées, puis repeintes avant d’être finalement assemblées à la façon d’un puzzle sur un fond noir, afin de créer une solution de continuité, ce qui augmente la sensation de relief », précise-t-il. Auparavant, naît le dessin à partir duquel le Valléresien va donner libre cours à sa créativité.

Plus de treize opérations sont nécessaires avant d’arriver au résultat final qu’il est possible de découvrir cet été au musée campagnard de Fillières.

Autodidacte, le dessinateur a réussi à sublimer et surtout à faire revivre les gestes des métiers aujourd’hui disparus.

À découvrir : le monde des mineurs, des paysans, les métiers du bois, les corvées des femmes, des gestes aujourd’hui oubliés mais qui, grâce à la mémoire de l’artiste, ne sont pas totalement perdus.

 


Date de création : 21/07/2016 : 11:38
Dernière modification : 23/07/2016 : 18:48
Catégorie : - Revue de Presse
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