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Municipalité

 

Agglomération de Longwy : appel à un changement progressif et concerté

Des inquiétudes planent dans la tête de certains élus de l‘intercommunalité de Longwy (CCAL). Elles concernent le passage en communauté d’agglomération et la prise de compétence des Zones d’activités commerciales.

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Evénement rare, en plein mois d’août, les représentants de dix localités (sans compter deux autres qui se sont excusés) de la communauté de communes de l’agglomération de Longwy (CCAL) se sont retrouvés pour discuter de points "sensibles" concernant la rentrée. Ils étaient réunis à l’initiative de Serge De Carli, maire de Mont-Saint-Martin. Les communes représentées étaient : Mont-Saint-Martin, Haucourt-Moulaine, Mexy, Lexy, Cutry, Laix, Tiercelet, Hussigny-Godbrange, Longlaville et Cosnes-et-Romain.

Manque de communication

Le premier sujet abordé est le passage de communauté de communes en communauté d’agglomération. Sur ce point, les élus regrettent un calendrier jugé trop précipité. « On ne sait pas où on va », souligne Cédric Aceti, maire de Cosnes-et-Romain. « Le fait que nous passions en communauté d’agglomération a été acté le 28 janvier et depuis, nous n’avons pas eu une réunion de la CCAL pour expliquer tous les changements qu’il va y avoir », regrette de son côté Gérard Allieri, maire de Lexy, qui ajoute : « A Saint-Germain-en-Lay, ils ont eu besoin de six réunions pour arriver à des compromis. Le président de la CCAL, Christian Aries, est allé à la rencontre des conseils municipaux, mais n’a pas organisé de réunion communautaire à ce sujet ».

Serge De Carli évoque lui aussi des délais trop court : « Il se pourrait que l’on soit amené à se prononcer dès le 1er septembre et que nos statuts changent au 1er janvier 2017. Je tiendrai un conseil avec cette seule question à l’ordre du jour le 26 août. Le maire de Mexy m’a indiqué qu’il ferait de même ».

Le président de la CCAL a, quant à lui, envoyé des courriers à chaque maire pour expliquer les changements induits par les nouveaux statuts et, en particulier, les nouvelles prises de compétence comme l’assainissement.

Les élus précisent en chœur qu’ils sont tout de même favorables à ce changement.

Quid des nouvelles activités sur les ZAC ?

L’autre gros point d’inquiétude est la prise de compétence, imposée par la loi NOTRe (nouvelle organisation territoriale de la République), des zones d’activité commerciale (ZAC). Si le manque à gagner pour les activités déjà créées sera compensé, du moins jusqu’en 2020, il n’en va pas de même pour les nouvelles implantations.

Pour ces dernières, Christian Ariès propose que 30 % des taxes prélevées reviennent à la commune, 40 % à la CCAL et 30 % pour la solidarité entre les communes pour équilibrer les potentiels financiers qui varient de 1 à 5. Serge De Carli, de son côté, souhaiterait plutôt un partage à 50-50 entre la commune du lieu d’activité et la CCAL. Charge ensuite à cette dernière de voir la part consacrée aux communes aux potentiels financiers les plus faibles.

« Le fruit de notre travail »

De nouvelles créations, il va y en avoir, par exemple, à Lexy, où un centre Leclerc devrait ouvrir ses portes fin 2017. « Le conseil municipal a investi 900 000 € de travaux cette année, avec une importante partie consacrée à la création de nouvelles activités. Si la répartition devait être ainsi, je devrais augmenter les impôts dans ma commune », soulève Gérard Allieri qui préconise que le partage des futures taxes se fasse « progressivement. Qu’il y ait une transition pour atteindre les taux demandés. Que l’on ne passe pas directement à cette situation au 1er janvier. Sinon, nous ne pourrons jamais tenir notre budget. Les richesses de Lexy sont le fruit de notre travail ». Et de s’interroger : « Demain, qui va créer des richesses s’il n’en tire pas de bénéfices ? »

Solidaires mais de manière progressive

Patrice Marini, 1er adjoint saint-martinois, va dans ce sens en donnant un exemple : « Lorsque Daewoo, qui rapportait 2 millions de francs à la Ville, a été placé en liquidation judiciaire, l’État nous a aidés à faire la transition pendant six ans ». Celui-ci évoque aussi, pour illustrer la solidarité, le futur commissariat : « Nous avons cédé le terrain pour l’euro symbolique. Si nous avions voulu, nous aurions créé des logements et de la richesse pour notre commune ».

Tous s’accordent à dire que le développement de la CCAL passe par l’économie. « Le souci, c’est que la com’com, bien qu’ayant la compétence, n’est pas porteuse de projet allant dans ce sens et que la ville-centre n’est pas le moteur de l’agglomération », soulève Cédric Acetti.

Les élus sont donc d’accord pour mettre en place plus de solidarité entre les communes, « comme l’a prouvé la prise de compétence piscine », mais à condition que la transition s’effectue en douceur, et non de manière abrupte.


Date de création : 19/08/2016 : 18:06
Catégorie : - Revue de Presse CCAL
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