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Municipalité

 

Longwy : un nouveau directeur à l'IUT

Depuis le début du mois de juillet, l’institut universitaire et technologique a un nouveau directeur. Harouna Souley Ali succède à Antoine Di Sano. L’occasion d’en savoir plus sur ce Nigérien d’origine.


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Cette fin d’année scolaire coïncide avec l’élection d’un nouveau directeur à l’Institut universitaire et technologique (IUT) de Cosnes-et-Romain, à la place d’Antoine Di Sano, qui ne pouvait se présenter une troisième fois en raison des deux mandats effectués. Après une campagne tendue de plusieurs mois, marquée par la présence de deux listes « concurrentes », Harouna Souley Ali a été élu. Le chef du département Génie électrique et informatique industrielle (GEII) et maître de conférences a enfilé sa nouvelle casquette début juillet. L’occasion d’en savoir plus sur cet homme de 46 ans habitant Mont-Saint-Martin. « Je suis né au Niger dans une famille relativement aisée de onze enfants. Mon père était cadre de l’administration et ma mère femme au foyer. J’ai beaucoup d’oncles et tantes qui occupaient déjà de hauts postes dans l’administration. J’habitais dans la capitale Niamey et j’ai fait le lycée Issa-Korombé de Niamey où j’ai obtenu le bac C en 1992. La situation était relativement bonne, même si des troubles avaient lieu dans les écoles (grèves) et souvent les administrations car c’était au moment des transitions démocratiques en Afrique francophone surtout, après le sommet de La Baule et le discours du président François Mitterand. »

Le carrefour

Après une scolarité réussie, et son bac obtenu en 1992, le voyageur prend la direction du Maroc, pour y poursuivre des études de physique, jusqu’au niveau bac + 4. Ensuite, place à Grenoble, pour un diplôme d’études approfondies (DEA) en automatique et productique à l’Institut national polytechnique, et un pays, la France, où ses sœurs étudiaient. « Je suis arrivé à Longwy en octobre 1998, dans la continuité de ce que je faisais jusque-là, pour un doctorat en automatique. J’ai intégré l’antenne locale du Centre de recherche en automatique de Nancy (Cran). J’ai soutenu en janvier 2002, pour être nommé professeur sept mois plus tard, à Nancy. Mais j’ai très vite demandé ma mutation ici. J’y suis revenu en 2004. Je tiens beaucoup au Pays-Haut, au carrefour de l’Europe. J’y ai construit des amitiés. Et puis au niveau pédagogique, je me sentais bien. »

Devenu responsable de licence professionnelle durant six ans, en 2006, il accède au poste de chef de département GEII en 2012. La direction de l’IUT, Une suite logique pour lui ? « Oui et non. Disons que c’est plus une histoire de relations humaines. J’ai rencontré et apprécié de travailler avec Miloud Guendouz et Pascal Mathieu, chefs des départements Gestion des entreprises et des administrations et Génie thermique. Et à un moment donné, on s’est dit qu’on pouvait monter un projet pour la direction, dans la continuité de ce qu’a fait Antoine Di Sano. On a donc commencé à construire quelque chose il y a quelques années. » de 4 jours : un long chemin

À la rentrée de septembre, les élèves du regroupement pédagogique intercommunal Fillières-Ville-au-Montois renoueront avec la semaine de quatre jours d’école.


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Après nombre de réunions et de concertations, le syndicat intercommunal scolaire s’est prononcé en faveur du retour à la semaine de quatre jours d’école. Rencontre avec Anne-Marie Gobert, présidente du syndicat intercommunal.

En 2017, vous n’aviez pas adhéré à la possibilité de retourner à la semaine de quatre jours, pourquoi un tel revirement ?

Anne-Marie GOBERT  : « Nous avons été pris de court. Le décret permettant le retour à la semaine de 4 jours est paru le 27 juin 2017, soit à la veille des vacances. C’était précipité. On souhaitait dans un premier temps consulter les parents. De plus, nous avions le problème du transport scolaire, sa prise en charge. Nous avions mis un an à mettre en place le périscolaire et on allait tout remettre en cause sans même connaître l’opinion des parents ?

À la rentrée, nous avons donc remis un questionnaire aux parents concernant la semaine des quatre jours, mais aussi le périscolaire. L’enquête a été réalisée en octobre. 25 familles y ont répondue, soit 50 % de participation, avec un résultat partagé. Le syndicat s’est réuni en décembre, il y a eu 6 votes pour le maintien, 2 pour le retour à quatre jours.

Lors du conseil de classe de janvier, au niveau des parents d’élèves, nous avons enregistré 2 pour et 2 contre, pas de consensus, donc statu quo alors qu’il devait y avoir impérativement un retour à l’Inspection en février.

À l’époque, il restait quelques communes qui ne s’étaient pas encore prononcées, une semaine après, nous nous sommes retrouvés seuls. Une nouvelle réunion du syndicat a été organisée pour faire le point. Le vote a changé : nous sommes passés à 6 voix pour, 2 abstentions. Le conseil d’école a suivi. Là, nous avons expliqué que nous étions seuls et que le syndicat avait revu sa position ».

Finalement, qu’est-ce qui vous a fait basculer ?

« Que ce soit les gamins de Ville-au-Montois ou de Fillières, ils ont beaucoup trop d’activités à l’extérieur et puis les circonstances ont fait que nous nous sommes calqués sur le plus grand nombre ».

Quelles sont les conséquences pour les communes ?

« On revient à la semaine de quatre jours, il n’y aura plus de périscolaire mais juste une garderie. Concernant le mercredi matin, la question ne se pose tout simplement pas ».

Un syndicat et des sièges

Le syndicat intercommunal scolaire de Fillières-Ville-au-Montois se compose de quatre élus par commune membre, soit deux titulaires et deux suppléants.

L’école est bientôt finie !


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L’école est bientôt finie !

Si vous avez traversé Ville-au-Montois samedi dernier, vous avez sûrement entendu résonner les accords de guitare joués par David, le fondateur du groupe Echo Lali, à l’occasion de la kermesse de fin d’année organisée à l’école.

Cathie, Eva et Amandine, les maîtresses, épaulées par Cathy, Corinne et Sylvie, respectivement agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles et auxiliaire de vie scolaire, ont tout mis en œuvre pour que la fête soit réussie. Une tombola a été ouverte pour financer les projets éducatifs. De quoi se réjouir d’être bientôt en vacances pour profiter des nouvelles activités dès la rentrée.


Date de création : 05/07/2018 : 07:40
Dernière modification : 15/07/2018 : 09:20
Catégorie : - Revue de Presse
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