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Municipalité

 

La tolérance expliquée dans les écoles

L'équipe du CCFD intervient toute la semaine dans les écoles pour une animation sur la tolérance et le respect des droits de chacun, un sujet difficile mais bien compris grâce à des questions judicieu

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Un jeu de l’oie a clos la séance de manière ludique.  Photo RL

L’équipe du Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD) de Villerupt s’associe à la 14 e Semaine de la solidarité internationale du 12 au 20 novembre.

Elle a choisi, comme chaque année, de s’adresser aux enfants. Elle propose aux élèves de cycle 3 une animation à partir de l’exposition prêtée gracieusement par Sylvie Maso-Lohner, responsable locale de la ligue de l’enseignement de Meurthe-et-Moselle « La Terre est ma couleur ».

De façon ludique, les élèves doivent découvrir que cette exposition invite les enfants et les adultes à aller vers les autres, quelles que soient leurs différences dans le respect de leurs droits. Les dix bénévoles de l’équipe locale interviennent dans les écoles Jules-Ferry, Joliot-Curie et Paul-Langevin de Villerupt, ainsi qu’au collège Théodore-Monod. Après Villerupt, la même intervention aura lieu à Thil, Morfontaine, Crusnes, Hussigny, Tiercelet, Fillières et dans certaines écoles de Moselle à Audun-le-Tiche, Ottange, Russange, et Rédange.

Un travail de lecture et de réflexion étant demandé aux élèves, l’animation est réalisée auprès d’enfants du CE2, CM1 et CM2.

Comprendre les différences

Trois bénévoles, Josette Priscal, Isabelle Piorum et Roméo Pasquarelli étaient à l’école Paul-Langevin mardi. Les élèves de CM2 de Florence Szczepan ont d’abord visionné un film de cinq minutes sur l’intégration d’un enfant de couleur dans un groupe et écouté une chanson, qu’ils auront l’occasion d’apprendre en classe. Puis les vingt-deux élèves, répartis en trois groupes, ont été amenés à réfléchir sur les affiches proposées par les intervenants.

L’équipe bleue a commenté les panneaux et répondu aux questions posées, axées sur la mixité des populations : des milliers de personnes de pays différents travaillent en France, sont-ils bien accueillis chez nous ? Chacun veut garder ses habitudes, sa langue, sa religion, mais les hommes trouvent dérangeantes les manières de vivre des autres sans s’interroger sur les leurs. « Cite un ou deux prénoms arabes de copains de ta classe », une question facile puisque plusieurs enfants sont originaires d’Algérie, comme Asma, Kenza… Le groupe rouge a débattu sur la haine et la douleur causées par le manque de tolérance, les coutumes religieuses et les plats traditionnels, comme les pâtes, le couscous, la paella et le groupe jaune sur la génétique, l’ADN, les empreintes digitales, la couleur de la peau, les différences physiques, les handicapés, les injustices envers les femmes, notamment du point de vue salaire et la déclaration des droits de l’Homme.

La séance s’est achevée sur un jeu de l’oie où le pion était avancé si la réponse à la question posée était juste. Les intervenants ont félicité les enfants pour leur bon travail de réflexion et leur intérêt.

Une belle leçon de tolérance bien comprise par les enfants.

 

Solidarité Gadiobé : implication grandissante

Malek Bousalem, investi corps et âme dans l’aventure Solidarité Gadiobé, travaille déjà sur le chantier 2012. Objectif : étendre l’action de l’association aux villages alentour.  Photo RL

 

Tous ceux qui suivent le projet Solidarité Gadiobé depuis sa naissance étaient présents à cette soirée conviviale qui a permis aux protagonistes de cette aventure, autour d’une table aux couleurs sénégalaises, de faire d’une part le point sur le dernier chantier mais aussi de mettre un coup de projecteur sur le prochain qui devrait normalement avoir lieu en juillet 2012. Rencontre avec Malek Boussalem, le père entre guillemets de Solidarité Gadiobé.

Une implication de la première heure

« C’est plus ou moins à l’initiative de la municipalité, du SNI et de moi-même que ce projet est né. On s’est dit, pourquoi ne pas faire à Fillières ce que fait déjà le SNI à savoir les chantiers jeunes », explique Malek Boussalem. L’aventure débute fin 2006 : l’idée était née, restait à mettre tout en œuvre pour que ce projet passe du papier au terrain. Un premier groupe de jeunes est constitué au printemps 2007. « Nous avons démarré sans aucun moyen, rappelle Malek, avec simplement des idées pour en obtenir des moyens. La première action publique cela a été une opération ensachage et maquillage des enfants au magasin Match. A savoir qu’à l’époque il n’y avait ni association, ni sous mais un grand enthousiasme. »

Sur tous les fronts

Si l’envie est là, Malek est malgré tout sur tous les fronts. Encourager, fédérer, rassembler, c’est un travail de tous les instants pour Malek qui ne compte ni son temps ni son investissement, se donnant à fond pour ce projet solidaire, réalisant par la même occasion un rêve de jeunesse. « Jeune, j’aurais aimé que l’on me donne l’opportunité d’adhérer à un tel projet. Finalement en m’investissant au sein de solidarité Gadiobé, je me suis un peu identifié un peu à Driss, mon fils, en lui offrant cette opportunité. À l’époque, j’ai pensé que ce projet pouvait se monter tout seul, que les jeunes avec l’enthousiasme qui les caractérise allaient se prendre en main, mais au fur et à mesure que le temps passait, je me suis rendu compte que sans un encadrement fort et directif, sans une motivation journalière, le projet allait s’essouffler, d’où une implication grandissante de ma part, un investissement très conséquent. »

Une expérience très forte

Deux chantiers en cinq ans. Des opérations ponctuelles afin de récupérer des fonds, une distinction qui vient récompenser les efforts déployés par tout le groupe avec le prix Fénélon décerné par le Républicain Lorrain, Malek Boussalem au-delà de son investissement personnel en a retiré une certaine philosophie de la vie. « J’ai découvert l’Afrique tout seul, c’est une expérience très forte que je recommande à tout le monde. Cela ouvre les yeux sur le monde : le sourire quand on n’a rien. À l’issue de cela, c’est la culture de l’accueil, la chaleur à l’africaine. Quant aux jeunes, cela les a transformés, réveillés. Cela a même changé pour certains leur avenir. J’ai l’impression de leur avoir ouvert les yeux sur le monde, d’avoir su développer une confiance en eux qui leur permet d’envisager des projets. »

 

Vive… les vacances !

Photo DR

 

Un week-end entre théâtre et jazz salle de la Chapelle à La Bonne Fillières événements, à Fillières.

Vendredi 11 novembre à 20 h 30 et dimanche 12 novembre à 15 h. Théâtre burlesque avec Vive les vacances de la troupe de Bouche à oreille, de la compagnie Théâtre de la diversité.

Une heure et demie de rires et d’émotions. Il y a ceux qui partent et ceux qui restent. Dans ce contexte particulier des vacances évoluent des personnages parfois déjantés.

Il s’agit d’une comédie satirique où l’humour tragicomique donne lieu à des situations, des comportements de la vie de tous les jours, qui interpellent, dérangent et font réagir. Les scènes se succèdent, tantôt légères, tantôt graves, le tout relié par des chansons, de la danse, du jonglage, de la musique pour donner à cette pièce haute en couleur gaîté et rythme.

Servie par des dialogues caustiques et des acteurs qui partagent leurs différences pour le plaisir de tous. Rires assurés, parfois mêlés de larmes.

Entrée : 5 € ; gratuit pour les moins de 12 ans.

Samedi 12 novembre à 20 h 30. Concert bossa nova-jazz avec les musiciens du bassin de Longwy Anacrouzz. Au début des années 2000, deux amis Sylvain et Pascal, ayant la même passion pour le jazz, décident de mettre en commun leur expérience. Au programme : reprises des standards manouches, jazz, bossa. L’idée est de se produire dans les cafés et diverses manifestations locales. Deux ans se passent. Désirant enrichir le duo, ils partent à la recherche d’un bassiste jazz. Cyril entre en osmose avec eux dès les premières répétitions. Mi 2007, à l’occasion d’un concert au Luxembourg, Rudy, talentueux flûtiste, rejoint la formation.

De nouveaux morceaux sont travaillés et le répertoire est modernisé avec des titres de Miles Davis, Wayne Shorter, Rosenberg. Début 2008, Gilles, un ami batteur, complète Anacrouzz.

Avec des prestations axées sur ce que faisait Pat Metheny, le groupe proposera plus d’une dizaine de nouvelles compositions originales.

Tarifs : 9 € ou 4,50 € (solidaire).

Contacts : par téléphone au 06 63 01 00 44 ou par email lbfevenements@orange.fr.

 

Entre théâtre et jazz à Fillières

Les membres d’Anacrouzz font parler d’eux.   Un groupe qui monte…  Photo Étienne JAMINET

 

Le public de la salle de la Chapelle de La Bonne Fillières événements aura le choix entre théâtre et bossa-jazz le week-end du 11 au 13 novembre.

• Vendredi 11 à 20 h 30 et dimanche 12 novembre à 15 h, le Théâtre de la diversité sera sur scène avec son théâtre burlesque et sa pièce Vive les vacances. Au menu : 1 h 30 de rires et d’émotions. L’histoire : il y a ceux qui partent et ceux qui restent. Dans ce contexte particulier des vacances évoluent des personnages parfois déjantés. Il s’agit d’une comédie satirique où l’humour tragicomique donne lieu à des situations, des comportements de la vie de tous les jours, et qui interpelle, dérange et fait réagir. Rires assurés, parfois mêlés de larmes.

Entrée : 5 € et gratuit pour les moins de 12 ans.

• Samedi 12 novembre à 20 h 30, ce sont les musiciens du bassin de Longwy du groupe Anacrouzz qui seront sur scène. On les avait remarqués lors de leur soutien aux grévistes d’Eurostamp Villers-la-Montagne il y a un an et demi, puis lors de nombreux concerts ici ou là, et notamment à la première édition du festival Jazz en sol mineur d’Hussigny-Godbrange. Au menu de leurs prestations : bossa nova-jazz, de nouveaux morceaux et compositions travaillés et un répertoire modernisé avec des titres de Miles Davis, Wayne Shorter, Rosenberg.

En savoir plus : http://www.myspace.com/anacrouzz

Tarifs : plein à 9 € ou solidaire à 4,50 €.

Contact : 06 63 01 00 44 ou lbfevenements@orange.fr

 

 

Coup de projecteur sur des bénévoles

Donner de son temps aux autres, au sein d'une association, c'est le quotidien de beaucoup d'anonymes qui oeuvrent dans l'ombre. L'AEBM a décidé de les mettre à la lumière.

Fillières qui accueillait pour la troisième fois L’AEBM a reçu le Cristal d’or pour son implication  et son intérêt portés au bénévolat  Photos RL.61 ans au service des autres pour Marcel Gauriat,   cofondateur de l’École de tir de Russange.

 

Sans eux rien ne serait possible que ce soit dans le domaine sportif, associatif, festif ou culturel. Sans tissu associatif, un village ne pourrait vivre, nombreux sont ceux qui s’investissent journellement sans pour cela en faire état, bien au contraire. Pour eux, quoi de plus normal que de prendre sur son temps pour aider les autres.

L’association d’encouragement aux bénévoles méritants (AEBM) en a décidé autrement en mettant dans la lumière toutes ces femmes et ces hommes qui ont fait du bénévolat leur credo.

C’est à Fillières, à l’espace communal et culturel, que le président de l’AEBM, Gilbert Crovasi entouré des maires des communes concernés a accueilli les futurs médaillés «  Les bénévoles apportent beaucoup à la qualité de la vie des citoyens et au développement de notre société. Le bénévolat est vital surtout dans les villages. Les bénévoles savent écouter, se mobiliser au service des autres. Ils sont la richesse de nos associations. Être bénévole , a rappelé le président national, c’est d’abord pouvoir s’oublier un peu soi-même ».

Parmi ces hommes et femmes, Hélène, 22 ans à peine et déjà de nombreuses années de bénévolat au compteur. Restos du cœur, le Petit Panier, les blouses Roses au CHU de Nancy. «  J’ai toujours aimé aller vers les autres, on donne beaucoup mais on reçoit beaucoup également et puis quand on est jeune on a du temps, autant en donner à ceux qui en ont besoin », apprécie la jeune fille.

Récompenses

«  Aujourd’hui, plusieurs siècles de bénévoles sont rassemblés. Il y a encore des hommes et des femmes qui se donnent pour aider les autres. Cette reconnaissance est le témoignage de notre gratitude pour tout ce que vous faites », a souligné Jean-Marc Fournel, conseiller régional.

Médailles d’argent : Fillières : Michel Sabatelli, Michel S chmitt, Jean Michel Heilig, Céline Tresson, Christophe Wagner, Véronique Boussalem.

Hussigny : Anne Pinzi Tresson. Tiercelet : Hélène Busoni. Serrouville : Jennifer Norroy, Patrick Thiebaut Villerupt : Gilbert Pirat. Bréhain-la-Ville : Nadine Melchior, André Rédine, Adrienne Cavalli, Daniel Melchior. Briey : Nadia Mocellin

Médaille d’or : Olivier Herdzik d’Escherange et Danielle Gruszka de Briey

Zénith d’or (pour 20 ans et plus de bénévolat) : Pierrepont : Roland Turco, Marie Thérèse Guenzi, Renée Heilig, Charles Rich de Fillières, Sylvain Stebler de Pamandzi, Jacques Roldo de Montigny-sur-Chiers, Marie Cordonnier de Laix, Claude Felten de Doncourt-lès-Longuyon, Jules Quirin d’Audun-le-Tiche, Jean Claude Plusse d’Herserange, Jean Marie Carabin de Villerupt, Christian Manfredi de Mont-Saint-Martin, Jean Claude Bany, Guy Brossette, Pélino Ciaralli d’Hayange, Nicolas Kirsch de Rochonvillers et Roméo Frassineti de Lantéfontaine

Le bronze de reconnaissance a été remis à Marcel Gauriat, 61 ans, au service des autres, cofondateur de l’école de tir de Russange. «  Être bénévole, c’est avant tout aimer les autres. »

 


Date de création : 10/11/2011 : 20:57
Dernière modification : 23/11/2011 : 18:52
Catégorie : - Revue de Presse
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