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Réduire les déchets : idée recyclée et développée


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Dans l’objectif de réduire les déchets ménagers des habitants de la communauté de communes de l’agglomération de Longwy, plusieurs opérations sont sur les rails. À commencer par la vente de composteurs.

Plus de 300 kg par an : c’est le poids moyen des ordures ménagères (chiffres de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie ou Ademe NDLR) de chaque Français, que la collectivité doit donc assumer. Un poids qui pourrait être réduit de moitié grâce à un geste simple : le compostage des matières fermentescibles, c’est-à-dire biodégradables. En clair : les épluchures de pommes de terre, le marc de café, les légumes abîmés, les tontes de jardin ou encore les mouchoirs en papier. Qui, une fois biodégradés, mélangés et aérés, peuvent servir à nourrir les potagers ou les fleurs.

En 2005, la communauté de communes de l’agglomération de Longwy (CCAL) avait lancé une première campagne pour proposer aux habitants du territoire un kit de compostage, comprenant en plus du bac, en bois de préférence ou en plastique, un seau pour y mettre ces fameuses matières, et un outil pour remuer le tout.

Plus de 2 000 personnes s’étaient lancées dans cette aventure toute simple. Et aujourd’hui, la CCAL remet ça. « L’année dernière, on a débuté notre deuxième campagne, qui s’étendra jusque l’an prochain. Pour l’instant, plus de 400 kits ont été vendus, sachant qu’on prend en charge les deux tiers du prix. Cette opération répond au plan de prévention des déchets, qui vise la réduction à la source. Le Grenelle de l’environnement parle d’un objectif de 7 % de baisse. Et le compostage fait partie des solutions », expliquent Géraldine Commito, responsable adjointe du Pôle environnement, Kamal Charhi, son adjoint, et Adrien Zolfo, le vice-président de la CCAL en charge de l’environnement.

Il faut donc compter 18 € pour un composteur en bois de 300 litres, 20 € pour un 400 litres, et 22 € pour un 600 litres ; 22 € pour un composteur en plastique de 400 litres et 34 € pour un 600 litres.

Le tout est à venir retirer au siège de la communauté de communes, à Rehon.

À tous les niveaux

La communauté de communes, qui touchera une subvention de l’Ademe en fonction des ventes réalisées, travaille également sur les autres solutions pour réduire la quantité d’ordures ménagères : « la lutte contre le gaspillage alimentaire, la réutilisation-réparation-remise dans le circuit des objets, pour développer l’économie circulaire. Tout ça permettra de réduire notre empreinte carbone , en réduisant les déplacements notamment. »

Une sensibilisation au tri, au recyclage mais aussi au compostage en direction des écoliers de maternelle et de primaire – plus de 1 600 ont été vus depuis le début de l’année – complète la démarche. « Et puis on va aller à la rencontre des maires avant fin juin, pour faire le point avec eux sur toutes ces questions. On va lister les points sensibles, les endroits où on trouve le plus de récalcitrants, tenter de solutionner le problème des encombrants, etc. »

Puisque les études et les rapports sur l’état de la planète sont tous très alarmants, et de plus en plus inquiétants, « il est en effet temps d’agir ».

Dix-huit trous en cours pour que le golf perce

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Au fond du trou depuis quatre ans, le chantier du golf de Longwy vient de refaire surface. Moyennant 4,4 M€, un parcours de 18 trous est en cours d’aménagement sur le site de Senelle. Le point sur le dossier en six coups.

Ce n’était pas un poisson d’avril ! À l’arrêt depuis 4 ans, les travaux du golf de Longwy ont repris le 1er du mois dernier. Nouveau président de la communauté de communes de l’agglomération, Christian Ariès vient d’organiser une visite de chantier. L’occasion de faire le point sur cet épineux dossier.

Le projet

L’objectif de la communauté de communes de l’agglomération de Longwy (CCAL) est de réussir le pari de la reconversion du site Senelle. En complément du parcours école de 9 trous déjà en service, une boucle de 18 trous est en cours d’aménagement sur 17 km. Au bout du compte, l’opération devrait permettre de regagner 138 hectares de friches sidérurgiques et d’offrir une aire de jeu atypique puisque vallonnée.

Le contexte

Dans les cartons depuis belle lurette, la création du 18 trous a connu une première phase de travaux, mais le chantier a brusquement été stoppé. Le projet s’est ensuite retrouvé au cœur d’une longue guerre de tranchées au sein du conseil communautaire. « Ce dossier a dérapé. Il n’a peut-être pas été suivi comme il fallait , résume Christian Ariès. Aujourd’hui, au vu des sommes engagées, nous nous devons de mener cette opération à bien. On verra dans 6 ans si nous avons eu tort ou raison … »

La volonté

Elle est double en fait. D’abord, afin d’éviter les dépenses inutiles, les élus communautaires souhaitent « réutiliser au maximum les parties déjà réalisées comme le système d’arrosage ». Surtout, Christian Ariès et son équipe entendent tout mettre en œuvre pour que le golf devienne « un outil d’attractivité du territoire. Il n’est pas question de faire un 18 trous pour les 400 golfeurs qui fréquentent actuellement le parcours école.

Le golf doit attirer du monde à Longwy et être ouvert au plus grand nombre », martèle le président.

Le budget

« Conformément à la prévision du budget 2013, 4 400 000 € sont prévus pour terminer le 18 trous », souligne Christian Ariès qui hérite ainsi d’un investissement total de 10,3 M€ HT subventionné à hauteur de 3,6 M€. Soit un résiduel de 6,7 M€ à la charge de la collectivité.

L’engagement

Le nouveau président entend « organiser des visites de chantier pour l’ensemble des élus du territoire, mais aussi pour les membres de l’association contre le golf. De cette manière, tout le monde pourra juger sur pièce. »

Le calendrier

Le parcours de 18 trous devrait être réceptionné en septembre 2015. En attendant, une piste est à l’étude. « Pour gagner en attractivité, nous sommes en train de voir s’il est possible de mettre en service les trous au fur et à mesure de l’avancement des travaux. »

Les grandes ambitions de l’agglomération

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La communauté de communes de l’agglomération de Longwy est en bonne santé financière, mais les conseillers n’ont pas été invités par le président à se la couler douce. Le budget voté et les projets s’annoncent ambitieux.

Même si Christian Ariès, le tout nouveau président de la communauté de communes de l’agglomération de Longwy (CCAL), a expliqué souhaiter que les critiques contre le golf ne fassent plus leur trou en réunion, le vote du budget mercredi soir n’a pas été vierge de tout reproche. C’est peut-être l’exposition présentée à l’entrée du bâtiment par l’Association contre le golf (lire ci-dessous) qui en a inspiré certains. Pour Laurent Righi, le maire de Hussigny-Godbrange, l’envie de pointer du doigt les nouveaux investissements (terrassements pour 2,4 millions, arrosage pour 853 000 €, etc.) trouve ses origines bien plus loin dans le passé. « C’est un problème qui dure depuis dix ans. On note des dérives financières successives. On s’abstiendra donc sur le dossier. »

Le budget golf 2014, s’élevant à plus de cinq millions d’euros, a tout même été accepté par une grande majorité. Un site et une structure représentant donc sans surprise le plus gros morceau du total des investissements, qui lui atteint les 11,5 millions d’euros. « Les finances sont bonnes et l’endettement (la dette représente un peu moins de 11 millions d’euros, en diminution d’un million par an depuis 2011, NDLR) est satisfaisant, voilà pourquoi on peut envisager ces orientations », a commenté Christian Ariès.

Sur ces 11,5 millions d’euros, et outre le toujours très controversé golf, on notera donc : 1,2 million pour la Maison de la formation ; un peu plus d’un million d’euros pour la rénovation de l’aire d’accueil des gens du voyage de Longwy-Longlaville ou la construction d’une nouvelle aire à Mont-Saint-Martin se substituant à celle de la rue Jean-Jaurès ; 500 000 € pour le premier tronçon des sentiers cyclo-pédestres et de voies vertes ; 400 000 € pour le rachat de l’emprise Faïenceries et Émaux de Longwy, « qui aura permis de sauver la cinquantaine d’emplois existant. »

Au boulot !

Pour 2014, la nouvelle équipe dirigeante se veut donc ambitieuse, tout en restant prudente. Car la récupération de la compétence piscine par la CCAL en 2015, et peut-être celle de la compétence assainissement, poussent à quelques interrogations. « On ne sait pas encore avec précision ce que tout ça va nous coûter. Il faudra éventuellement ajouter l’urbanisme, car les communes n’auront plus les services de l’Etat pour par exemple instruire les permis de construire. Les communautés de communes pourraient prendre le relais. »

Ce qui pourrait conduire la CCAL à embaucher. « On va y réfléchir. D’autant que les charges de personnel (1,6 million d’euros, NDLR) sont faibles, 10 % du budget de fonctionnement. Soit on mutualise avec les services existants des grosses communes, soit on embauche. »

Dans tous les cas, la décision de ne pas augmenter les impôts a été prise. Les taux resteront inchangés : 8,19 % pour la taxe d’habitation, 6,58 % pour la taxe foncière bâti, 10,46 % sur la taxe foncière non bâti, et 6,67 % pour la cotisation foncière des entreprises. Idem pour la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, qui s’élèvera à 5,29 % et rapportera 2,7 millions d’euros. Ce poste représente la charge la plus importante dans le budget : 6,6 millions d’euros.

Dernière bonne nouvelle avancée par Christian Ariès et Robert Bourguignon, le responsable de la commission finances : le recours à l’emprunt. « Il sera limité. Il sera même possible de ne pas y recourir, si certaines opérations de ventes de terrains se concrétisent. »

De quoi donner du baume au cœur des représentants des cinq commissions, qui ont reçu du président de la CCAL un document de travail aussi dense que précis. On y trouve le partage des richesses des zones commerciales, l’optimisation de la collecte des ordures ménagères, la réduction des déchets, la création d’un réseau des médiathèques, la mise en place d’un fond de concours en direction des communes « pour leur permettre la réalisation d’investissements », l’installation de panneaux CCAL à l’entrée des villes et villages ou encore l’élaboration du plan Climat énergie territorial. En bref, beaucoup de boulot.

Gens du voyage : quatre grands passages

C’est finalement le maire de Cosnes-et-Romain, Cédric Aceti, qui a lancé le sujet. Alors que le vote du budget se terminait, il a souhaité souligner « les 100 000 m³ d’eau utilisés en consommation sauvage par les gens du voyage dans l’agglomération, qu’on note dans le budget de l’eau. Soit la consommation de l’ensemble de la population de Cosnes-et-Romain durant un an. » Le président de la CCAL, Christian Ariès, lui a répondu que les services intercommunaux seraient « vigilants. Les gens du voyage ont des droits, mais aussi des devoirs. »

De quoi introduire au mieux la signature de la convention portant sur l’accueil des grands passages pour 2014. En résumé, quatre grands groupes comprenant entre 100 et 150 caravanes sont attendus cette année. Le premier du 1er au 15 juin, le deuxième du 22 au 29 juin, le troisième du 6 au 13 juillet et le dernier du 13 au 20 juillet. « L’an dernier, il y en a eu beaucoup moins que prévu , un seul finalement », expliquait José Pluvinet. Le maire de Morfontaine, responsable de la commission concernée a rappelé ensuite qu’il s’agissait pour la CCAL de respecter la loi. « Le Pays-Haut, qui va de Longuyon à Villerupt, doit déterminer un lieu. Sachant que ces deux communes n’ont pas de site, elles participeront à hauteur de 25 % chacune au financement, qui représente environ 20 000 € par an au total. »

Le choix s’est porté sur le terrain situé derrière le magasin Decathlon , entre les deux voies ferrées. « Car pour l’instant, le projet à Tiercelet, à quelques mètres de la zone industrielle de Villers-la-Montagne, est en discussion. Et il ne va peut-être pas être accepté, du fait des odeurs émanant du centre de tri et de la proximité de la RN 52 », a précisé José Pluvinet.

Une décision qui a appelé deux commentaires. Celui de Claudine Leclerc, adjointe à Mont-Saint-Martin, qui a rappelé son ras-le-bol devant « les déchets, les dangers sur les voies, les difficultés de circulation, etc. » Et celui de Jean-Paul Fizaine, maire de Mexy, qui s’est demandé si ce choix ne freinerait pas l’installation dans ce secteur d’un hôtel, ou encore d’un karting. Réponse de Christian Ariès : « Notre projet axé sur le loisir à cet endroit, qui porte sur plusieurs millions d’euros, est toujours dans les tuyaux. »

 


Date de création : 04/05/2014 : 20:57
Dernière modification : 05/12/2014 : 16:55
Catégorie : - Revue de Presse CCAL
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