La Commune de Fillières

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2010-08

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Une rentrée sous le signe de l’intime et l’éclectisme

 

Les membres de La Bonne Fillières événements vont devoir être travailleurs et inventifs dans les mois qui viennent, pour l’avenir de la structure, et pour la défense des deux emplois.  Photo RL

Malgré les difficultés financières, La Bonne Fillières événements « maintient le cap » pour sa rentrée. Le public devrait se presser salle de la Chapelle, pour découvrir des groupes et compagnies aux univers différents.

 

C’est reparti pour un tour à La Bonne Fillières événements. Dans la salle de la Chapelle, place de l’Eglise, Patrick Bessire, l’homme à tout faire de la structure culturelle, et Jacky Gerodel, le président, s’activent pour accrocher les projecteurs qui avaient quitté leur place à l’occasion de la première édition de l’Estivade de juillet. «  C’était un bon succès, les gens ont répondu présent et sont restés jusqu’au bout. On pose déjà les jalons pour l’année prochaine. »

De quoi conclure une saison pleine de promesses, et penser la suivante qui s’ouvre le samedi 4 septembre après un mois d’août calme. «  On est satisfaits de ce qu’on a fait jusqu’à aujourd’hui, et on va donc maintenir le cap. On a de moins en moins besoin de chercher des groupes, qui se rapprochent de nous directement, ce qui témoigne de la reconnaissance que la salle a dans le milieu. On va garder la même ambiance, le même climat, et la qualité technique proposée. Ce qui va changer, c’est qu’on va organiser plus de choses intimistes, plus en accord avec le lieu (une ancienne chapelle N.D.L.R.) et donc moins de rock "rentre dedans". L’acoustique ne s’y prête pas trop. »

Un peu de tout

On notera donc, outre l’ouverture samedi 4 septembre avec la Jarnysienne Liovaine et sa musique expérimentale située entre classique et moderne, Les Eternels, soirée chanson française (Ferrat, Brel etc.) avec Jean-Luc Kockler et Patrick Bessire, vendredi 10 septembre. Et puis Yves Batisse, vendredi 24. «  Ce sera une nuit Brassens, où tu peux presque demander le morceau que tu veux entendre. C’est le côté intimiste qu’on recherche. »

On trouve également sur le programme des moments littéraires, avec les éditions Paroles de Lorrains, et beaucoup de groupes locaux, comme les Longoviciens de Feya star.

La Bonne Fillières événements s’associera aussi à la venue de saint Nicolas avec le spectacle gratuit pour enfants Badabul, dimanche 5 décembre. «  Et puis il faut noter le rendez-vous avec la Fédération des œuvres laïques (Fol) le 11 octobre. Un circuit est organisé pour les membres dans toute la Lorraine, avec arrêts dans les centres culturels, et donc étape à Fillières. C’est un signe fort. »

À la recherche d’aides financières

Tout au long de la saison qui s’ouvre, des compagnies et groupes viendront en résidence de création. Une habitude.

Reste le sujet compliqué à aborder : les finances. Le nerf de la guerre… «  On a deux emplois à défendre, et ça va être compliqué, car le Gouvernement a resserré la vis sur les contrats aidés, tous regroupés en contrat unique d’insertion. Ça va nous poser problème. En résumé : avant on était aidé à 90 % sur un poste à 35h, aujourd’hui ce sera 70 % sur 20h. »

Situation d’autant plus compliquée que la structure ne reçoit pas beaucoup d’aides extérieures. «  Exemple : le conseil général, qui nous répète qu’il n’a plus de sous, ne nous a rien donné pour l’Estivade. On est sur le fil du rasoir, car les gens n’arrivent pas à prendre la mesure de ce qu’on fait. En 2009, on a reçu 13 000 euros de subventions, à peu près la même chose cette année. »

Le fait que Fillières ne soit pas dans une communauté de communes pèse également. «  On pourrait avoir un peu d’aides, comme L’Actée avec la CCAL. On doit donc mettre en place d’autres formules pour tenir. On va tester le sponsoring privé, et solliciter d’autres organismes comme la Drac (Direction régionale des affaires culturelles). Malgré l’adhésion du public et des artistes, le travail fait par les membres et le soutien de la municipalité, on reste fragiles. Mais optimistes. »

 

 

 

Sabine et Michel

 Photo RL

Vendredi à 17h, a été célébré le mariage de Michel Sabatelli, ouvrier, et de Sabine Morel, agent de tri.

Nos meilleurs vœux de bonheur.

 

Les maisons fleuries font leur bonheur

 Tous les membres de la commission environnement, lors de leur passage dans les rues de la commune.  Photo RL

Comme tous les ans, le jury du concours des maisons fleuries a fait le tour de la commune, afin de déterminer le classement annuel. La commission Environnement, composé d’élus et de non-élus, a ainsi jugé un peu plus d’une vingtaine de maisons, toutes situées au sein de la commune. Deux catégories ont été distinguées : balcons/fenêtres et jardins. Différents critères ont été pris en compte comme le choix des couleurs, la diversité végétale, le contenu des pots, la propreté et le coup de cœur du jury. «  Chaque membre du jury est équipé de sa feuille de notation sur laquelle sont indiqués les différents critères de sélection, explique Francis Herbays, maire de Fillières. A savoir que les vainqueurs de l’année précédente sont hors-concours pour l’année en cours et que les maisons des membres du jury ne sont pas prises en compte lors du classement final. » Le palmarès du concours sera dévoilé en septembre lors de la fête patronale. Les trois premiers de chaque catégorie seront ainsi récompensés par la même occasion. «  De plus, notre jury est composé d’un expert en la matière qui est Sébastien Paquin, responsable du service espaces verts de la mairie de Villerupt. C’est un habitant de Fillières et il répond présent à chaque fois que nous le sollicitons. »

 

Tranches de vie à Gadiobé

La fin des travaux était à l’ordre du jour pour toute l’équipe qui gardera de nombreux souvenirs de son séjour à Gadiobé.  Photo RL

L’ambitieux chantier solidaire à Gadiobé est arrivé à son terme «  sans soucis majeurs » ont précisé les participants. «  Nous avons clôturé et grillagé les trois hectares de jardin et raccordé à l’alimentation en eau, les dix bassins de cinq m³ d’eau pour l’arrosage. Le chantier s’est déroulé sans encombre, sans mauvaise surprise, sans maladie, bref comme prévu », apprécient les jeunes gens.

Pendant les trois derniers jours sur Gadiobé ils avaient pour objectif de terminer les activités extra-chantier prévues : coupe du monde de Gadiobé, charrettes et poupées en fil de fer, atelier de peinture, et pour finir la distribution du matériel apporté à l’école et aux habitants.

Au chapitre des imprévus et déceptions majeurs il y a eu : «  la soirée crêpes annulée pour cause de farine habitée ; l’habitude forcée de dîner non à la chandelle mais à la lampe de poche, ou d’attendre que l’eau revienne seulement le jour suivant avant de pouvoir nous doucher ».

Sur le chemin du bouquet final du départ, une soirée disco attendait toute l’équipe… Elle devait certainement être suivie d’une revanche Foutanke le lendemain.

Le départ devait avoir lieu vendredi matin très tôt, pour rejoindre la fraîcheur de Saint-Louis en milieu d’après midi, et repartir pour Dakar le lendemain…

 

M. Arnaud Norroy

M. Arnaud Norroy

  Nous apprenons le décès de M. Arnaud Norroy, survenu le 3 août à Lexy à l’âge de 38 ans.
Il est né le 15 avril 1972. Il a travaillé en tant qu’éducateur au home d’accueil à Longwy. Il était entouré de l’affection de toute sa famille.
Une cérémonie religieuse aura lieu le samedi 7 juillet à 11h en l’église de Fillières. M. Norroy repose à la chambre funéraire « Le Paradis Blanc » à Lexy. Selon sa volonté, la crémation aura lieu au centre funéraire de Lexy.

Nos condoléances à la famille.

Moto contre camion : un mort

Un Longovicien a trouvé la mort à moto, hier soir, à Lexy. Son engin a percuté la cabine d’un camion. Le deux roues s’est disloqué sur 200 m.

Un terrible accident s’est produit hier soir vers 19 h 15 sur la route reliant Rehon à Lexy, au niveau des usines Lorraine Tubes. Un motocycliste roulant vers Lexy sur la RD 171A a percuté l’avant-gauche d’un camion-grue de 26 tonnes arrivant en sens inverse. Le chauffeur d’une entreprise de Cosnes-et-Romain a tout fait pour éviter le choc, mordant sur le bas-côté en tournant désespérément.

Mais il était trop tard, et le deux roues est passé littéralement sous l’essieu avant, crevant la roue du camion et arrachant le carter d’huile.

La moto a été disloquée complètement sur une distance incroyable, les débris étant visibles sur environ 200 m sur toute la route et les bas-côtés. Le motard a été éjecté sous la violence du choc inouï et gisait inanimé sur le bord de la route, dans le sens Rehon-Lexy, non loin du siège social de la Communauté de communes de l’Agglomération de Longwy.

Les secours, le Samu 54, le Smur de Longwy, les sapeurs-pompiers de Longwy, ont tenté pendant plus d’une heure de maintenir en vie le malheureux. Celui-ci est finalement décédé, sur place, des suites de ses blessures, tout transport par ambulance étant impossible. Il s’agit d‘Arnaud Norroy, âgé de 38 ans et demeurant à Longwy.

Le conducteur du poids lourd a été très choqué et a été entendu par les enquêteurs.

Pendant toute la durée des opérations, la route a dû être coupée dans les deux sens et les badauds éloignés.

L’enquête a été confiée à la gendarmerie de Lexy. Tous les indices ont été recueillis sur place avec les témoignages de différents conducteurs présents au moment du drame.

Ce nouvel accident endeuille une fois de plus le Pays-Haut qui a malheureusement traversé une série d’accidents mortels depuis la fin du mois de juillet.

 

Des nouvelles fraîches de Gadiobé

 
L’équipe de Solidarité Gadiobé nous donne régulièrement des nouvelles de leur chantier au Sénégal.  Photo RL

Partis depuis le 11 juillet pour un chantier solidaire à Gadiobé au Sénégal, la dizaine de jeunes Lorrains a réussi à nous faire parvenir quelques nouvelles…

«  Le jardin, a tellement bien avancé, que nous avons fini de creuser, faire le ciment et planter tous les piquets, il ne reste plus que le grillage et la porte à poser, ce qui sera fait à partir de samedi avec un technicien de Dakar », racontent avec satisfaction les ados.

L’équipe devrait finir le chantier avec un peu d’avance : «  Nous réfléchissons donc aux petits travaux, et activités que nous allons faire pour combler le temps. Nous allons aussi aller à un grand marché, pour acheter des tissus… »

Si les jeunes ne manquent pas de motivation, ils essayent de faire avec les caprices de la météo. «  Les deux jours précédents ont été très chauds, mais cette nuit (pour une fois que tout le monde se décide à dormir dehors…) un orage éclate, on rentre en catastrophe, et on se lèvera une heure plus tard que les autres matins pour rattraper notre sommeil. Grâce à cette averse, la matinée a été un peu plus fraîche sur le chantier. »

Côté aventure humaine, les jeunes sont comblés : « L es gens sont toujours aussi chaleureux, nous sommes invités dans les familles, pour boire le thé, se faire tresser, voir les jardins, ou encore juste les saluer. C’est comme si nous étions des habitants de Gadiobé ! »

Et si côté santé, les premiers dérangements intestinaux se font ressentir, «  ce n’est pas grave. Heureusement, Annie est là pour nous soigner. De plus elle nous gâte, elle pense à nous, petits gourmands, en nous offrant sucettes et bonbons. Cet après-midi, elle a même acheté tout ce qu’il fallait pour faire des crêpes… » De quoi reprendre des forces pour finir le chantier !


Date de création : 05/08/2010 : 12:05
Dernière modification : 09/02/2014 : 10:16
Catégorie : Revue de Presse
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