La somme déboursée est coquette : 100 000 €. Surtout pour une commune d’à peine plus de 500 âmes comme le célèbre village de la Fête de la sorcière. « Grosso modo, c’est la capacité d’investissement de Fillières sur une année », n’a pas manqué de souligner Francis Herbays, maire de la commune, lors de l’inauguration de l’équipement au centre de la cérémonie. À savoir : un espace périscolaire regroupant une bibliothèque, une salle de jeux et une pièce multimédia.
Situé juste derrière l’école, le bâtiment en question n’est autre qu’un ancien préau métamorphosé et source d’une autre satisfaction. « Le marché a fait l’objet de 5 lots. Tous ont été attribués à des entreprises implantées dans un rayon de 10 km », a insisté le maire.
Côté financement, Fillières a pu compter sur une subvention de l’État de l’ordre de 40 000 €. Un coup de pouce attribué au titre de la Dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR). Sénateur de Meurthe-et-Moselle, Daniel Reiner a, quant à lui, puisé dans sa réserve parlementaire pour mettre 10 000 € sur la table. Car, « il n’y a pas de plus bel investissement que celui en faveur de la jeunesse », a justifié le financeur, présent à la cérémonie.
Avant de convier ses nombreux invités à visiter les trois pièces à disposition, Francis Herbays a remonté un peu le temps : « Ce lieu est en fait en service depuis la rentrée de septembre. Les travaux ont été terminés durant les dernières vacances d’été. Nous avons volontairement retardé la cérémonie de ce soir, car nous préférions inaugurer un bâtiment qui vit. »
Et de la vie, il n’en manque pas entre les murs colorés de l’espace périscolaire ! Chaque semaine, ce sont 32 à 35 gamins qui fréquent le lieu chaque lundi et vendredi, après la classe. Sans oublier les petits copains de l’activité halte-garderie accueillis le matin avant l’école.
Pour mémoire, Fillières est en regroupement pédagogique intercommunal avec la localité voisine de Ville-au-Montois. « L’ensemble compte 95 élèves, dont les deux tiers sont de Fillières. » La répartition des écoliers est la suivante : les bambins de maternelles sont scolarisés à Ville-au-Montois, les primaires à Fillières. Et une conclusion s’impose : petits et grands sont bien lotis !
Les travaux se poursuivent en journée sur la RD 952 en direction de Mercy-le-haut,
à partir du croisement avec la D16 (Ville-au-Montois à Fillières).
La route est barrée, et interdite à la circulation jusqu’au 18 mars, entre 8h et 18h.
La petite Victoria a pris tout le monde de court, lundi À commencer par ses parents, Francesca Sabatelli et Adrien Meirino, installés à Fillières. « L’accouchement était normalement prévu le 23 mars », confirme sa maman. Oui mais voilà, le bébé en a décidé autrement. Dès dimanche, vers 23 h 15, Francesca a perdu les eaux. Direction la maternité de l’hôpital de Mont-Saint-Martin, pour une complication supplémentaire
« À 4 h 30, j’ai été emmenée au bloc opératoire pour accoucher par césarienne, parce que la petite avait la tête de travers », raconte Francesca. Victoria est finalement née à 5 h 23, le 29 février ! Un jour comme il n’y en a qu’un tous les quatre ans. « J’avais dit à ma belle-fille : "Avec la chance que tu as, tu vas accoucher ce jour-là ! " », se remémore Inès Meirino, nouvellement grand-mère.
La prédiction s’est réalisée Depuis, la petite famille a retrouvé une ambiance moins mouvementée.
Reste la question de l’anniversaire de la princesse, forcément délicate. « C’est vrai ! Je ne sais pas encore si on le fêtera le 28 février ou le 1er mars », concède Francesca, un brin embêtée. « Moi j’aurais dit le 1er mars. Normalement, on ne fait pas les anniversaires en avance », tranche Inès. « On pourrait l’organiser une fois tous les quatre ans, ça ferait des économies », s’amuse Adrien, le papa, de son côté. Pas sûr que sa fille apprécie. Ami de la famille, Olivier essaye, lui, de contenter tout le monde. Mais à sa manière « Il faudra le fêter entre 0 h et 0 h 01 ». Heureusement pour Victoria, les membres de son entourage ont presque un an pour se mettre d’accord !