Les enfants âgés de 6 à 12 ans peuvent s’inscrire à l’opération J’apprends à nager pendant les vacances. L’USBL Longwy, en partenariat avec la communauté d’agglomération de Longwy (CAL) et la Fédération française de natation, propose désormais des séances d’initiation à chaque période de congés scolaires.
Quelques heures pour apprendre à évoluer en toute sécurité dans l’eau, sous l’œil vigilant et bienveillant de Geoffrey Lan, Bastien Durieux et Valentin Rebouché, du club de natation local. Le tout gratuitement, seulement le montant de l’assurance est à régler, soit 15 € par enfant. Grâce à cette initiative, les jeunes peuvent se débrouiller quand ils décident de sauter dans le grand bain
Pas question d’en faire des champions en quelques séances, mais un simple apprentissage. Au programme, des cours sous forme de jeux, pour aller au-delà des angoisses que certains pourraient avoir quand ils mettent les pieds dans l’eau. L’objectif est également de savoir se déplacer en grande profondeur et de donner le goût de plonger
Les prochaines séances auront lieu du lundi 26 février au vendredi 9 mars.
Inscription dès maintenant à la piscine de Longwy ou stephane.madaschi @usbl-natation.fr
Depuis le 1er janvier, les intercommunalités ont obligation de reprendre en main la gestion des cours d’eau. En particulier pour ce qui concerne la prévention des inondations et celle des milieux naturels. Concernant l’agglomération de Longwy, il s’agit essentiellement de la Chiers et de ses affluents. Compétence qui, jusque-là, était du ressort du Syndicat intercommunal d’aménagement de la Chiers (Siac) pour neuf communes de la Communauté d’agglomération de Longwy (CAL). Les autres intercommunalités concernées par la traversée de la Chiers ont toutes décidé de laisser au Siac cette compétence. La com’com du Pays de Montmédy y était déjà adhérente. Terre lorraine du Longuyonnais (T2L) a voté son adhésion à la fin de l’année 2017. Le débat était donc entre les mains des conseillers communautaires de la CAL.
Pas de débat contradictoire
Contrairement à ce qu’il s’est passé à la T2L, il n’a pas été laissé la possibilité à Morgane Pitel, présidente du Siac, de s’exprimer sur son syndicat et sur la manière dont seraient réparties les cotisations. Si la T2L lui avait proposé une tribune d’expression, la CAL ne l’a pas fait. Le débat de contradiction cher à Christian Ariès, président de la CAL, quand il s’agit de la médiathèque et de son refus d’une animation et d’une réunion d’information (lire RL du vendredi 19 janvier) ne semble plus avoir lieu d’être quand cela concerne sa collectivité locale et lorsque celle-ci souhaite sortir neuf communes adhérentes du Siac. Pourtant, différents conseillers ont demandé ce débat. À commencer par Édith Colin, élue de Longwy siégeant au Siac. Christian Ariès a mis au vote une proposition pour une demande de suspension d’audience afin de laisser la parole à la présidente du Siac. 18 des 46 élus ont voté pour, ce qui n’a pas suffi pour que Morgane Pitel puisse s’exprimer.
Pas de réciprocité
« Cela aurait été bien que le Siac s’exprime. Vous, vous analysez en masse, le syndicat s’exprime en termes de coût par habitant. Le vote pour sortir du Siac pourrait remettre en cause les travaux prévus, avec un coût en hausse. Il n’y a pas d’urgence calendaire et c’est dommage de ne pas donner à l’assemblée un autre point de vue contradictoire », a déploré Serge De Carli (Mont-Saint-Martin). « Le dossier du Siac est plus important que la CAL », abonde Cédric Aceti (Cosnes-et-Romain). De son côté, Jean-Marc Duriez (Longlaville) trouve dommage que « la réciprocité n’ait pas été accordée. Christian Ariès avait eu droit à une tribune lors du conseil d’administration du Siac ».
« C’est le début du cycle eau. Il est important pour nous de gérer cette compétence. Aucune intercommunalité ne peut être majoritaire au sein du Siac alors que nous le sommes en nombre d’habitants. C’est pourquoi je demande le retrait du Siac et la création d’un Établissement public d’aménagement et de gestion des eaux (Epage). Celui-ci pourra, par la suite, déléguer sa compétence au Siac », propose Christian Ariès.
La sortie du Siac actée
« Les gens paieront votre incompétence. Que va-t-il se passer si passer si l’Epama (Établissement public d’aménagement de la Meuse et de ses affluents), présidé par Morgane Pitel, refuse l’adhésion de la CAL ? », s’interroge Cédric Aceti. « Vous prenez de plus en plus de compétences, mais elles sont mal gérées ! Le Siac a une vraie connaissance technique. Vous, vous allez prendre une compétence politique », renchérit Gérard Allieri (Lexy). « J’ai la conviction absolue que l’on fait une erreur pour des raisons obscures
mais pas tant que ça. Les élus de la T2L et de Montmédy étaient prêts à participer au financement de la découverture de la Chiers à Longwy. On montre une image déplorable. Le Siac a des compétences. Là, on va devoir embaucher des ingénieurs. Ça risque de nous coûter encore plus cher », rajoute Édith Colin. « S’il y a de grosses inondations dans le Pays de Longwy, les gens viendront vous voir », reprend Cédric Aceti.
La modification statutaire des statuts du Siac est refusée malgré 11 voix contre, 4 abstentions et 5 refus de vote. La liste des neuf représentants de l’intercommunalité est approuvée avec 9 voix contre et 5 refus. Ceux-ci seront chargés de signifier la sortie du Siac des neuf communes de la CAL adhérentes.
Non, le projet d’un magasin Grand Frais à Lexy n’est pas passé dans le rayon des surgelés. Le maire Gérard Allieri avait annoncé cette future implantation lors de l’inauguration de la zone Lexy Park, en octobre dernier. Elle est toujours d’actualité. Pour preuve, mardi, le premier magistrat était « en déplacement à Paris afin de faire avancer ce dossier ».
A l’étude depuis deux ans
Cela étant, le projet en question « risque de progresser plus lentement que prévu. Si tout va bien, il se concrétisera avant la fin de l’année, mais je ne suis pas le maître des horloges », prévient Gérard Allieri. Et l’élu de s’en prendre, une fois de plus, à la communauté d’agglomération de Longwy (CAL). « Le président Christian Ariès considère que la compétence économique est intégralement reprise par la CAL depuis 2017. Seulement depuis, rien n’avance
Et moi, je suis entre deux eaux ! Mais j’ai le souci d’honorer mes engagements. Notamment concernant ce dossier, sur lequel je travaille depuis deux ans. »
« Moins de 1 000 m² »
Aujourd’hui, le maire lexéen a une idée précise de l’endroit où Grand Frais prendrait racine. Le supermarché spécialisé dans les produits frais et l’épicerie du monde s’installerait le long de la RD 618, à la sortie de la zone des Maragolles en direction de Tellancourt. Juste en face des cellules commerciales comprenant une cave Sommellerie de France.
« Notre objectif est de créer une route à partir de ce point. Partant de la RD618, elle aboutirait entre le Mr Bricolage et le garage Citroën, par l’arrière. Dans cette zone, nous profitons d’un permis d’aménager pour six hectares supplémentaires. »
Le maire sait déjà que la taille du nouveau Grand Frais s’élèvera à « moins de 1 000 m² », soit la surface moyenne des implantations de la société française. Ceci pour une raison très précise
« En dessous de ce seuil, l’autorisation du chantier reste du domaine de la signature du maire. Au-delà, le dossier doit passer par une commission départementale nécessitant l’avis de la CAL, de la commune de Mont-Saint-Martin, d’une commune mosellane et d’une autre meusienne. Et dans le contexte actuel
» Gérard Allieri préfère se passer d’une telle procédure.
L’investissement, lui, « est encore en train d’être calibré », conclut le premier magistrat.
Quatre à cinq autres projets
Contactée, la société Grand Frais a indiqué par mail, le 20 décembre dernier, qu’elle ne souhaitait « pas apporter de commentaire » concernant la future enseigne lexéenne.
De son côté, la municipalité de Lexy voit déjà plus loin. « Quatre ou cinq projets vont encore sortir », révèle Gérard Allieri. Deux permis de construire auraient d’ailleurs été instruits pour des terrains situés « en face du karting ». Mais pour l’heure, le maire préfère préserver le mystère sur les activités des investisseurs.
Appel d’offres
En janvier 2017, la Communauté d’agglomération de Longwy (CAL) a lancé un appel d’offres en vue du renouvellement de la passation de marché public de gestion des déchets ménagers et assimilés sur le périmètre intercommunal, à compter du 1er janvier 2018.
« Le marché était structuré en trois lots : collecte des ordures ménagères et assimilés hors verre ; collecte du verre en apport volontaire ; gestion de la déchetterie intercommunale », rappelle Christian Ariès, le président de la CAL. Les conseillers communautaires ont voté : le lot 1 a été attribué à la société EcoDéchets, le lot 2 à Mineris et le lot 3 à Onyx Est (Veolia).
Un nouveau prestataire
Depuis le 1er janvier, la collecte des ordures ménagères et celle sélective (porte-à-porte et points d’apport volontaire) sur le territoire de la CAL sont assurées par EcoDéchets. Un contrat de cinq ans, renouvelable deux ans. « L’entreprise revendique une totale indépendance à l’égard des filières de traitement et de valorisation, indique Thierry Bory, son président.
À ce titre, elle peut accompagner les collectivités en toute objectivité sur l’orientation de leurs déchets pour le retraitement, dans l’unique intérêt d’en optimiser le rendement écologique. »
EcoDéchets a été créée en 2014. Son siège social est basé en Alsace. « Les fondateurs ont plus de vingt ans d’expérience chacun dans la collecte et la gestion des déchets auprès des collectivités et des entreprises, en France et en Europe », insiste le président. EcoDéchets assure le ramassage des ordures ménagères pour 500 000 habitants dans l’est de la France.
Les craintes levées
En juin 2017, des employés d’Onyx Est (Veolia) s’étaient rendus à une réunion du conseil communautaire de la CAL, inquiets de la reprise de la collecte par EcoDéchets.
« Tout le personnel a été repris, sauf cinq agents qui ont fait le choix de ne pas venir chez nous, précise Manu Van-Elslande, directeur régional d’EcoDéchets. Nous avons simplement appliqué la convention collective nationale des activités du déchet. »
Le couac
La dernière quinzaine de décembre, les ordures ménagères n’ont pas ou peu été ramassées par Onyx Est sur le territoire de la CAL. « Nous avons été alertés par des habitants, des maires, relève Christian Ariès. Nous avons mis en demeure Onyx Est mais cela n’a rien changé. »
EcoDéchets a dû intervenir avant le début officiel de contrat en organisant un ramassage spécifique le 30 décembre « pour enlever le plus gros. À la fin de cette semaine, tout le retard sera rattrapé », assure Manu Van-Elslande.
Les engagements
EcoDéchets promet une collecte innovante, en s’appuyant sur des outils numériques. « Nous proposons une collecte optimisée. Les bacs seront "pucés" et nos camions équipés de GPS et d’écrans tactiles qui permettent à nos équipes de signaler en temps réel des difficultés, comme des stationnements gênants, des problèmes d’élagage
», détaille Thierry Bory.