Le comité directeur du Centre d’art lorrain s’est réuni pour la saison artistique et littéraire. Le 38e concours international de littérature est dédié en 2020 à une Lorraine : Anne Perry-Bouquet.
La date limite d’envoi des tapuscrits au Centre d’art lorrain est fixée au 16 mars 2020. La remise des prix aura lieu le 23 avril en même temps que l’assemblée générale du Centre d’art lorrain.
Le vernissage de l’exposition de peintures et sculptures se fera en présence des artistes. Le concours de dessin en milieu scolaire a réuni plus de 1 100 élèves des écoles du Pays-Haut, avec la participation des Faïenceries et Émaux de Longwy 1798, de la ville d’Herserange, hôte de la remise des prix pour les enfants qui aura lieu le dimanche 26 avril. Les assiettes en émaux des récipiendaires leur seront offertes en même temps qu’un goûter-spectacle. Le Centre a aussi préparé Expressions, revue traditionnelle de l’association.
Née en 1926 dans une famille de cinq enfants, issue d’un milieu ouvrier (son père travaille à l’usine Solvay de Dombasle-sur-Meurthe et sa mère est femme au foyer), Anne Perry-Bouquet, à la fin de sa scolarité primaire obligatoire, s’oppose à ses parents qui veulent l’envoyer à l’ouvroir des sœurs.
Elle finit par obtenir ce qu’elle veut : entrer au cours complémentaire pour suivre des études et devenir professeur. Parvenue à son but, elle raconte cette période de son enfance dans un premier roman, autobiographique, Un petit cheval et une voiture , publié chez Gallimard en 1966 et qui obtient le prix Charles-Veillon.
Son second ouvrage est une pièce de théâtre, Saint Nicolas, mon bon patron qui est créée en août 1973 au festival d’Avignon par Pierre-Étienne Heymann. Le prix Erckmann-Chatrian lui a été décerné en 1989 pour son roman Les landaus de la Mère Aza. Elle est décédée le 3 septembre 2018.
Renseignements : Centre d’Art Lorrain 12, rue du Tivoli à Longwy. Tél 03 82 25 51 19 ; e-mail : cal.longwy@orange.fr
À compter du 1er janvier 2020, la compétence Eau potable est transférée à la Communauté d’agglomération de Longwy. En 2020, les tarifs seront inchangés. Mais sont appelés à évoluer puisque le coût varie de un à quatre en fonction des communes.
« Les situations sont très contrastées », assure Christian Ariès. Pour ne pas dire complexes, et sujettes à polémiques futures. À compter du 1er janvier 2020, la Communauté d’agglomération de Longwy se dote de la compétence Eau potable. Et devra, pour cela, harmoniser le fonctionnement et les tarifs. Pour l’heure, sur les 21 communes de l’Agglo, 16 sont en délégation de service public, avec des échéances, des contenus et des délégataires différents, et cinq sont en régie. Si on ajoute que certains sont membres de syndicats intercommunaux… voilà un beau casse-tête auxquels se sont notamment attelés le président de la CAL et son vice-président, Jean Huard.
Outre la partie administrative, c’est bien le prix du mètre cube d’eau pour les particuliers qui est appelé à évoluer. Et pas forcément dans le bon sens pour tout le monde, puisque le budget Eau se doit d’être autofinancé et équilibré. Étant donné que ce coût dépend de la part communale, de la part des délégataires ainsi que des taxes perçues par l’Agence Rhin-Meuse.
À partir de janvier, ce ne sont plus les communes mais la CAL qui fixera la part communale. Avec la nécessité d’aligner le prix du mètre cube pour qu’il soit le même pour tout le monde. Pour l’heure, les tarifs varient de 1,01 € HT pour 68 000 m³ par an à Villers-la-Montagne, à 4 € TTC pour 26 000 m³ par an à Tiercelet. Le prix sera lissé progressivement, « sur plusieurs années », assure Christian Ariès. La première décision des élus communautaires a été de maintenir les tarifs inchangés en 2020. « On verra à la fin de cette année 2020 si on tient le budget avec ces tarifs », annonce le président.
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