Cette année encore, tous les candidats munis des précieux sésames se sont retrouvés dans la salle de la mairie, accueillis par Francis Herbays, le maire de Fillières, entouré de quelques adjoints : « Cela a été une décision de la mairie, et ce depuis quelques années, de mettre à l’honneur et de récompenser au cours d’une petite réception les lauréats du brevet des écoles et du bac. On a souhaité maintenir cette petite réception malgré le contexte un peu particulier. Cette année, vous êtes 19 à avoir obtenu votre diplôme, ce qui est exceptionnel. Nous vous souhaitons une bonne rentrée 2020. Il vaut mieux être à l’école qu’à la maison, les parents ont eu l’occasion de s’apercevoir que le métier d’enseignant était un vrai métier. Bonne rentrée à vous ».
Après un bac comptabilité passé au lycée Alfred-Mézières de Longwy, Anaïs passe un BTS comptabilité ainsi qu’une licence informatique. Ses diplômes en poche elle postule à Boismont et à Baslieux avant d’intégrer le poste de secrétaire de mairie à Fillières : « Je suis un peu en terrain connu car mon grand-père, Auguste, habitait Fillières et j’avais l’habitude d’y venir régulièrement. Secrétaire de mairie est un métier enrichissant, il permet de toucher à différents domaines, on ne fait pas toujours la même chose, de l’état civil, du secrétariat, de la compta et de l’urbanisme, c’est varié mais toujours intéressant. Il faut être polyvalente, avoir l’esprit ouvert, aimer aussi le contact avec les gens. Et puis c’est une petite commune, comme Boismont ou Baslieux. Au fil des mois, des liens se créent avec les habitants. » En dehors de son métier, Anaïs cultive une passion : la photo animalière.
Le Musée campagnard de Fillières ouvre ses portes les dimanches 16, 23 et 30 août, de 14h à 18h. Le musée a été créé par l’association Les Hasseus de Lorraine. Gérard Mayot artiste autodidacte bien connu dans la région, peintre et sculpteur sur bois, présentera une palette de ses créations.
À l’intérieur, le visiteur peut retrouver des outils, vêtements et accessoires en particulier tournés vers l’agriculture, mais pas que. Des objets datant du XIXe siècle et du début du XXe , comme un vieux tracteur Austin de 1922, pour retrouver comment vivaient nos ancêtres.
Musée campagnard, 45, Grand-Rue à Fillières. Renseignements auprès de Serge Brissette au 03 82 25 00 72 ou sur www.fillieres.fr
« La vie municipale, le travail en équipe, les projets et surtout accomplir ce nouveau mandat avec une équipe qui s’est agrandie, c’est stimulant. Lors de ma première élection, les conflits de voisinage qui font le quotidien d’un maire m’ont un peu miné, mais après il faut prendre de la hauteur car, finalement, un maire n’est pas un shérif. Si le rôle d’un maire ce n’est que ça, il n’y a pas de dynamique, l’intérêt, c’est surtout le travail collectif. Notre rôle, c’est de favoriser le vivre ensemble dans la limite de la responsabilité de chacun. »
Le maire souhaite « augmenter d’un cran la participation des habitants. À Fillières, nous avons des associations, des animations… Ce mandat-ci, on va le faire un peu plus au niveau de la participation. Ce qui a été frustrant, c’est la pandémie qui a freiné cette dynamique ».
Une création de jardin et verger partagés est envisagée : « Ce projet va se construire avec les citoyens qui voudront s’engager. Un échange intergénérationnel de savoir qui va permettre la convivialité. »
Des sentiers pédagogiques vont être organisés : « Quatre sentiers ont déjà été identifiés, il y en aura un qui invitera à la découverte des trésors cachés du village. »
Sécuriser la traversée du village est un projet « qui date de 2016, que nous avons revu à la baisse. On va s’appuyer sur le côté plutôt sécuritaire avec des travaux de ralentissement, un stop dans la rue principale en venant de Ville-au-Montois avec la priorité laissée à Joppécourt. Des emplacements de stationnement vont rétrécir la rue principale. Nous allons revoir le rond-point de Bréhain en supprimant une voie. L’autre chantier de ce mandat sera la réhabilitation de l’ancien presbytère. Et puis, nous aspirons à redonner vie à la chapelle ».
« Je n’ai pas de regrets, il y a moins d’argent public, c’est pour cela que nous avons fait le choix de projets axés sur le vivre ensemble. »
Contes du potager, troc, échanges de recettes et discussions autour de la création d un jardin partagé. Une quinzaine de personnes souhaitent s engager dans ce projet citoyen. Une belle aventure commence. Une soirée sous le signe de l échange et de l engagement, ça fait du bien.....
Les sapeurs-pompiers ont d’abord été appelés pour un départ de feu survenu suite à un problème sur un engin agricole. Le sinistre a été rapidement maîtrisé et les exploitants ont réparé le tracteur. Ces derniers se sont alors rendus sur une parcelle voisine, mais un nouveau dysfonctionnement a engendré un second départ de feu. Le conducteur du véhicule, sérieusement brûlé, a dû être transporté à l’hôpital de Val de Briey.
Trois véhicules dont deux camions spécifiques aux feux de forêt ont été engagés dans cette opération. Huit sapeurs-pompiers étaient sur place ainsi que les gendarmes présents pour sécuriser l’intervention. Une adjointe au maire de la commune s’est également rendue sur les lieux.
« Cette année va sûrement être la plus mauvaise en termes d’affluence depuis 42 ans », remarque Serge Brissette, président de l’association Les Hasseus de Lorraine, qui gère le lieu depuis 1978. Année au cours de laquelle le bâtiment a ouvert ses portes au public en avril pour la toute première fois.
« Ma femme est originaire d’une famille de cultivateurs. Moi, je suis passionné par les vieilles choses », note le président pour expliquer la création de ce lieu au charme ancestral. Le Musée, qui ouvre d’habitude ses portes à la mi-avril, n’a pu retrouver son public qu’à la fin juin. Et le nombre de personnes qui sont accueillies est limité à quatre, avec port du masque obligatoire.
En août, il accueillera une exposition de Gérard Mayot, peintre et sculpteur sur bois. « En règle générale, nous recevons cinq-six expositions durant la saison. Là, il y en aura deux. L’autre aura lieu en septembre », reprend Serge Brissette. Chaque année, un millier de personnes visite l’ancien hangar qui ferme habituellement ses portes début octobre.
À l’intérieur, le visiteur peut retrouver des outils, vêtements et accessoires en particulier tournés vers l’agriculture, mais pas que. Des objets datant du XIXe siècle et du début du XXe , comme un vieux tracteur Austin de 1922, pour retrouver comment vivaient nos ancêtres.
Musée campagnard, 45, Grand-Rue à Fillières. Renseignements auprès de Serge Brissette au 03 82 25 00 72 ou sur www.fillieres.fr