La Commune de Fillières

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2022-08

Inauguration des sentiers de randonnée à Fillières. 

Un escape forest pour découvrir les plaisirs de la balade à la campagne, à travers la plaine, la forêt, les bords de la Crusnes. Plus de 40 marcheurs au rendez vous. Grand merci à Rachelle, à Gilbert et à l équipe de bénévoles qui ont créé et balisé chez trois sentiers et bravo pour l organisation de cette matinée animée. Venez découvrir les sentiers de la sorcière, départ devant le cimetière civil.

Camp de scout dans la vallée de la Crusnes

Veillée de fin de séjour pour les scouts qui avaient établi leur camp dans la vallée de la Crusnes.

Commémoration de la bataille du 22 août 1914 à Fillières.

Devoir de mémoire, la vie quotidienne dans nos villages au début du 20eme siècle et surtout l espoir des nouvelles générations pour un monde meilleur. Les 3 piliers de notre République : liberté, égalité, fraternité à jamais gravés dans nos cœurs.

La Potion du druide : la formule maison d’un brasseur bricoleur

Depuis un an, Jean-David Leblanc élabore La Potion du druide, chez lui à Fillières. Ses bières sont obtenues à partir d’une formule « maison » : une brasserie installée à domicile, grâce au goût prononcé du trentenaire pour la bricole. Rien de magique dans tout ça, mais beaucoup de travail…

« Comment ça a commencé ? Avec ça ! » De derrière les étagères où sont entreposés ses sacs de malt et fermenteurs à bière, Jean-David Leblanc exhume une Dame-Jeanne. Le genre de vase en verre fourni dans de nombreux kits pour brasser sa propre bière.

« C’était un cadeau d’anniversaire, en 2019 », confirme le trentenaire, installé à Fillières. « J’ai vraiment apprécié. » Assez pour commencer à écumer les forums spécialisés, sur internet. Et s’apercevoir que « brasser 4 ou 25 litres, c’est à peu près la même chose en temps. Faut juste avoir le matériel ! »

200 litres par mois

Deux ans plus tard, Jean-David produit 200 litres par mois dans sa brasserie installée à domicile, au-dessus de son garage. La première bouteille officielle de sa Potion du druide en est sortie en août 2021. « Il y a eu pas mal de crash-tests, au début », confie le sorcier des saveurs. À présent, sa gamme compte six recettes : ambrée, blanche, blonde, brune, Indian pale ale (IPA) et une « red » à la framboise. Plus une variété éphémère, évoluant selon l’envie du chef et le niveau de ses stocks.

 

Installation « maison »

Mais ces élixirs ne sont pas la seule satisfaction du druide de Fillières. Dans son tour du propriétaire, Jean-David s’arrête sur un panneau de contrôle. L’appareil rappelle le cadran de la DeLorean de Retour vers le Futur. « Ça, j’en suis fier ! Il n’en existe pas de plan : je l’ai fabriqué moi-même. » Comme le Doc du fameux film, Jean-David cumule des connaissances cossues en électronique et un goût prononcé pour la bricole. Quand il n’est pas créateur de bières ou père de famille, le Fagnat exerce dans la maintenance des ascenseurs, au Luxembourg.

Seule différence avec l’ami de Marty McFly : la machine de Jean-David ne lui permet pas de remonter le temps, mais d’en gagner… « Grâce à ça, je gère les températures des trois cuves que j’utilise. Et je peux les programmer : quand j’arrive ici pour brasser, le samedi à 6 h, elles sont déjà chaudes ! »

« Ça ne me coûte rien »

Finalement, rien de magique ici. Juste du travail. Et encore du travail. Chaque recoin de l’antre a été pensé et concrétisé par cet amoureux du « DIY ou Do it yourself ». Panoramix, lui, aurait sans doute parlé de « fait maison ». Isolation, électricité, plomberie, parquet… « A 22 ans, j’ai tout rénové dans la première maison que j’ai achetée à Crusnes, avec beaucoup de récupération », précise le Crusnois d’origine. Rien de magique ici non plus. Juste de l’expérience.

Celle de La Potion du druide a été si bonne que, « désormais, ce que j’investis, je le récupère. Et je ne paye pas de loyer. Si j’éteins la lumière et que je ne viens pas ici pendant six mois, ça ne me coûte rien », assure Jean-David.

Pour l’instant, le brasseur bricoleur cultive l’art de produire sans pression. Parfois avec un p’tit coup de pouce de Judith, sa fille de 3 ans. Et sans route toute tracée. « La route ? », interrogeait le Doc, dans sa DeLorean, au moment de regarder vers le futur. « Là où on va, on n’a pas besoin de route ! »

 

Le leitmotiv de Valérie Strub, secrétaire de mairie : être utile aux autres et bien faire.
Au quotidien, à Gorcy comme à Baslieux, Valérie Strub est à l’écoute des administrés pour répondre au mieux à leurs attentes. Une secrétaire de mairie soucieuse du travail bien fait. Rencontre.

Debout devant la photocopieuse, Valérie Strub scanne le dossier d’urbanisme qu’elle vient d’enregistrer. « Accueillir et orienter le public… Je dois répondre avec justesse aux attentes des administrés et des sociétés qui travaillent avec la commune », mentionne la secrétaire de mairie, en contact permanent avec le maire, les adjoints et le personnel communal.

Polyvalence
« Prendre un arrêté, payer une facture, régler une demande d’état civil, téléphoner à la préfecture pour un problème de subvention, préparer la réunion du conseil municipal, émettre les bulletins de salaire des employés de la mairie, rédiger, saisir et archiver les documents, traiter et exploiter une partie des appels téléphoniques et les correspondances courantes… Voilà aussi quelques tâches qui incombent à toute secrétaire de mairie, il faut être polyvalente », ajoute Valérie.

Écouter et répondre au mieux aux demandes
Entre urgence et priorité, ce métier demande un solide sens de l’organisation, des qualités d’écoute et beaucoup de diplomatie. « J’aime satisfaire les administrés, c’est un moyen direct pour valoriser l’image de ma fonction », glisse Valérie Strub qui bénéficie du soutien et de la confiance des élus. « Cette autonomie très valorisante me stimule, précise-t-elle. Être secrétaire nécessite de savoir gérer simultanément les demandes multiples. On doit à la fois savoir se servir des différentes possibilités qu’offrent les logiciels de traitement de texte et tableur, se tenir informé de la vie de la commune et comprendre son fonctionnement. J’aime bien apprendre, je suis curieuse. Aujourd’hui, j’ai trouvé ma voie, je suis épanouie. »

De précieux conseils
À un jeune qui voudrait exercer ce métier, Valérie Strub est catégorique : « Quelle que soit la profession que vous choisissez, mon meilleur conseil, c’est de trouver une voie qui vous plaise vraiment, d’aimer ce que vous allez faire, et non de le faire par obligation, même si ce n’est pas toujours évident de trouver un travail plaisir ! Allez également à la rencontre de professionnels qui vous donneront de précieux conseils, observez-les. Personnellement, j’ai parcouru beaucoup de chemin pour arriver là où je suis aujourd’hui, et je sais que je rencontrerai encore beaucoup de hauts et de bas sur ma route. Vous avez une passion ? Suivez-la ! Quoi que vous fassiez, travaillez dur et apprenez autant que vous le pouvez, formez-vous régulièrement. Si les choses ne tournent pas comme vous l’aviez imaginé, positivez, considérez ce que chaque expérience vous a appris. Ne baissez jamais les bras et faites toujours le maximum avec, comme moi, le même objectif : l’art de bien faire ».

 

L’Essai sur les sorcières du Pays-Haut sera imprimé

L’Essai sur les sorcières du Pays-Haut, du passionné d’histoire Bernard Sartori, fait l’objet cet été d’une première impression. Les membres de l’association Agir pour le patrimoine et la connaissance à Fillières sont les porteurs de l’opération.

« À toutes les innocentes qui furent brûlées au nom d’un fanatisme religieux collectif. La foi religieuse est une croyance, car nul n’a la preuve d’une existence d’un dieu. Quelles qu’elles soient, religion et magie ont un tronc commun : celui de reposer sur des croyances en des êtres surnaturels. » Bernard Sartori, Saint-Martinois de naissance et passionné d’histoire , spécialiste de la Première Guerre mondiale, voit depuis quelques années son Essai sur les sorcières du Pays-Haut circuler un peu partout dans le bassin de Longwy. Il faut dire que le document, qui va faire l’objet d’une première édition, ne prend pas de détours pour présenter l’histoire de celles qu’on appelait les sorcières durant le Moyen-Âge. Des sorcières ? « Plutôt des femmes indépendantes, qui avaient de grandes connaissances dans les remèdes naturels, et qui faisaient donc peur à l’Église et aux hommes. »

Les 150 pages vont pouvoir circuler encore un peu plus avec la volonté d’une première impression. C’est Agir pour le patrimoine et la connaissance à Fillières qui va porter cette édition. «  Bernard est un ami. Il m’avait envoyé son travail, que j’ai trouvé très intéressant, voire sensationnel par moments. Il l’a enrichi ces derniers mois. On a voulu en sortir une centaine d’exemplaires », souligne Michel Lenoir, le président de l’association.

« L’émancipation des femmes »

Pour le bénévole, les intérêts sont multiples. « Il décrit les procès qui ont eu lieu dans 25 communes du Pays-Haut, donne les dates, les noms des gens, les manières de torturer et de tuer. Il montre comment le christianisme a détruit et remplacé une culture par la sienne, remplacé des saints par les siens. On se rend compte que la moindre querelle de voisinage pouvait servir à éliminer une femme qui gênait, parce que trop indépendante, trop efficace pour les guérisons, etc. L’Église voulait son pouvoir et s’imposer par la terreur, en donnant des hosties à la place des plantes », poursuit Michel Lenoir. Pour qui l’essai montre finalement ce qui était visé : « l’émancipation des femmes. Aujourd’hui encore, ce n’est pas une question réglée puisque la chasse aux sorcières se poursuit, sous des formes différentes. »

L’impression des cent premiers exemplaires sera réservée aux membres de l’association, aux communes du secteur et à l’auteur. Ensuite ? « Bernard décidera si on va plus loin », conclut Michel Lenoir.

 

Sécheresse : un arrêté pour limiter sa consommation d’eau

Compte tenu de la situation hydrologique et météorologique, Arnaud Cochet, préfet de Meurthe-et-Moselle, a décidé de placer le département en alerte sécheresse. Les zones « Moselle amont et Meurthe » et « Moselle aval, Orne, Nied et Seille » du département sont en alerte renforcée sécheresse et la zone « Meuse aval et Chiers » en alerte (communes du Pays-Haut). Un arrêté préfectoral du 19 juillet limite donc l’usage de l’eau dans les communes.

Parmi les mesures prises, l’utilisation de l’eau du réseau communal de distribution d’eau potable est interdite pour : le remplissage et la vidange des piscines privées, l’arrosage des jardins, des potagers, des massifs floraux, des pelouses, des espaces verts et des espaces sportifs de 10 h à 18 h ou de 9 h à 20 h selon les secteurs, le lavage des voiries, des trottoirs, des terrasses, façades, toitures et autres surfaces imperméabilisées, le lavage des véhicules à domicile en dehors des stations de lavage professionnelles, le lavage des véhicules professionnels en dehors des stations de lavage dédiées, internes ou externes à la structure, les prélèvements dans les cours d’eau, nappes phréatiques et leurs annexes.


Date de création : 07/08/2022 : 16:20
Dernière modification : 07/08/2022 : 16:20
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