Nouvelle édition de la Fillières des jeux organisée par le comité des fêtes de Fillières, au total une centaine de personnes, enfants et adultes ont participé à cette manifestation bi annuelle.
Bravo aux organisateurs et à Hervé Laurence Ball pour cette belle réussite.
Réunion publique à Fillières avec les techniciens de la communauté d'agglomération du Grand Longwy au sujet de la mise en œuvre de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères incitative à compter du 1er janvier 2026.
Une adaptation nécessaire au traitement des déchets de la part des particuliers et de la collectivité intercommunale.
Francis Herbays, maire de Fillières, a présenté à la sous-préfète, Hélène Geronimi, un projet de rénovation majeur, mêlant aménagements scolaires et création de logements locatifs. Celui-ci concerne un bâtiment datant de 1922 que la commune souhaite transformer en logements afin de poursuivre le développement du village.
Le cœur du projet repose sur la rénovation de l’ancienne mairie, située rue des Écoles, un bâtiment historique dont l’ossature date de 1922. Ce vaste édifice, qui intègre également l’ancien presbytère, doit être entièrement réhabilité pour accueillir six logements : quatre dans l’ancienne mairie et deux dans le presbytère. Ces appartements, allant du F2 au F4, seront proposés en location, générant ainsi des revenus pour le fonctionnement de la commune.
Mais la priorité reste l’école. L’établissement, faisant partie d’un Regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec Ville-au-Montois depuis 2002, accueille aujourd’hui 77 élèves, du CP au CM2, encadrés par trois enseignantes. Les effectifs étant en hausse, 82 élèves sont attendus à la rentrée prochaine, l’agrandissement des salles de classe devient impératif. La modernisation concernera également les huisseries et les portes, pour améliorer l’isolation et le confort des élèves.
Avec 524 habitants recensés en 2022, Fillières poursuit son développement dans un cadre maîtrisé. Depuis 2012, un programme d’urbanisme a été mis en place, sans pour autant favoriser les lotissements. L’objectif est d’attirer de nouveaux habitants tout en préservant l’identité du village.
Pour mener à bien ces travaux, la municipalité sollicite plusieurs sources de financement : l’État, le conseil régional, le conseil départemental et l’Agence de l’eau. La sous-préfète a confirmé que ce projet figure parmi les dossiers les plus prioritaires du secteur. « Nous disposons de deux millions d’euros de subventions pour l’arrondissement. Fillières est éligible parmi les 115 communes concernées et fait partie des cinq projets les plus favorables », a-t-elle indiqué. Le dossier sera soumis à la commission départementale, qui rendra son avis. « En général, ce type de projet est validé », a ajouté Hélène Geronimi , se voulant rassurante.
Au-delà du projet de rénovation, la venue de la préfète a été l’occasion d’aborder des sujets liés à la gestion communale et aux relations entre la municipalité et l’État. Hélène Geronimi, sous-préfète de l’arrondissement, a également participé aux échanges, évoquant notamment la sécurité et les liens avec la gendarmerie. Avec cette visite, les élus locaux espèrent obtenir un soutien décisif pour concrétiser un projet qui pourrait transformer durablement la vie du village.
« Et si un Sepaction, un grand week-end national de lutte contre la sclérose en plaques, voyait le jour, à l’image de ce qui se fait avec le Sidaction pour le VIH ou avec le Téléthon pour les myopathies ? Je ne vois pas pourquoi ce serait impossible. » En attendant de voir le grand projet de la toute jeune association Sclérolife, basée à Fillières, se concrétiser, Patricia Piccolo, la présidente, et ses compagnons de route, une dizaine au total, multiplient les initiatives. « Concernant le Sepaction, j’ai écrit un peu partout, et notamment aux chaînes de télévision, afin d’avoir l’opportunité d’en parler. Mais on ne se concentre pas que sur ça bien sûr. Depuis deux ans, on organise des soirées quiz, des concerts, etc. Le 5 avril, à 20 h 30, on recevra ainsi la troupe des Am’Acteurs de Longuyon à la salle des fêtes de Herserange, pour une soirée théâtre avec leur pièce Pochette surprise , drôle et joyeuse. Objectif : récolter des fonds pour la recherche contre cette maladie neurodégénérative sournoise, invisible. »
Et la bénévole sait de quoi elle parle, puisqu’elle en souffre depuis de longues années. « J’ai été diagnostiquée en 2005. J’ai vécu une quinzaine d’années sans savoir que je l’avais. Ça ne se voyait pas que j’étais malade. »
Patricia Piccolo, contrainte maintenant de travailler à mi-temps dans le cabinet d’audit luxembourgeois qui l’emploie, et de se déplacer en fauteuil, est donc persuadée que les chiffres officiels, soit un peu plus de 120 000 personnes atteintes en France, sont sous-estimés. « La sclérose peut même toucher les enfants. On sait également aujourd’hui que les femmes, après leur premier accouchement, peuvent la déclencher. » Pour autant, pas de quoi baisser les bras selon la quinquagénaire. « Même s’il y a des matins où c’est dur, avec une grosse fatigue, ou d’autres conséquences sur le corps, je suis pugnace. Je ne lâche jamais rien. On est un peu moins de 70 millions d’habitants en France. Si tout le monde donnait un euro, on pourrait trouver un remède. Il existe des traitements pour ralentir la progression, mais pas pour la stopper. »
Patricia Piccolo, qui se dit « vraiment bien entourée » par ses amis, poursuit donc sa route avec Sclérolife. Une association dynamique qui ne demande qu’à se faire connaître.
Sclérolife : support@sclerolife.com ; 06 37 08 85 58, ainsi que sur Facebook et Instagram.
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