À Fillières, la municipalité observe une chute significative des revenus issus de la vente de bois. Un phénomène multifactoriel qui impacte directement le budget communal. Longtemps, l’exploitation forestière a constitué une ressource financière essentielle pour cette commune du Pays-Haut.
« Cela a perduré pendant de nombreuses années, mais aujourd’hui, les fluctuations de recettes ne permettent plus de se reposer dessus », constate Francis Herbays, maire de la commune.
Deux types de recettes étaient jusqu’alors générés par la gestion des 400 hectares de forêt communale : d’une part, la vente de grumes aux marchands de bois, et d’autre part, l’affouage, qui permet aux particuliers d’acquérir du bois de chauffage.
Un marché du bois en crise
En 2019, les ventes de bois avaient rapporté 80 000 euros à la commune, un montant exceptionnel, certes, mais accompagné de dépenses conséquentes pour l’exploitation. Avant cette période, les recettes oscillaient entre 40 000 et 50 000 euros par an. À partir de 2020, la tendance s’est inversée : seulement 25 000 euros de revenus cette année-là, suivis en 2021 de la somme de 21 000 euros. Si une légère embellie a été observée en 2023 avec 47 000 euros de recettes, les prévisions pour 2024 s’annoncent moroses, avec une estimation de 15 000 euros de ventes pour 8 000 euros de dépenses.
Cette baisse s’explique par plusieurs facteurs. D’une part, le volume des coupes a été réduit, conformément aux prescriptions du plan d’aménagement établi avec l’office national des forêts (ONF). Ce plan, s’étalant sur vingt ans, fixe les procédures et objectifs en matière de gestion forestière, déterminant notamment les zones de coupe et de replantation.
D’autre part, le marché du bois est confronté à une double pression. « Nous sommes à la fois dans une situation d’offre excédentaire et de saturation du marché par l’importation, notamment en provenance de Chine », précise le maire. U n phénomène qui ne touche pas uniquement Fillières, mais de nombreuses communes rurales dépendantes de l’exploitation forestière.
Adapter la gestion budgétaire
Face à cette diminution des recettes, la municipalité doit revoir ses priorités budgétaires avec un budget annuel de 440 000 euros. Deux modes de vente sont envisageables : la vente sur pied, où l’acquéreur prend en charge l’abattage et le transport, permettant à la commune de réduire ses coûts, et la vente de grumes, qui offre généralement une meilleure rentabilité mais implique des dépenses supplémentaires en exploitation. « La forêt est un bien vivant, qui évolue et doit être géré avec rigueur », rappelle le maire. Une gestion maîtrisée semble être la clé pour préserver cette ressource tout en limitant l’impact budgétaire pour la commune.
Lors de l'assemblée générale du comité des fêtes à Fillieres, l'occasion de faire le bilan des nombreuses actions menées dont la 25e édition de la fête de la sorcière qui fût un véritable succès , plus de 5 000 visiteurs.
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Une réelle équipe motivée au service du lien social et de l' animation au sein de notre village.
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